Dernières actualités
Communiqué de presse
17 décembre 2025
Le Groupe informel d’experts du Conseil de sécurité de l’ONU se rend au Tchad pour aborder les défis liés au climat, à la paix et à la sécurité dans le bassin du lac Tchad et l’est du pays
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Communiqué de presse
10 novembre 2025
Lancement du PND ''Tchad Connexion 2030''
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Communiqué de presse
28 juillet 2025
Mise au point du Bureau du Coordonnateur résident des Nations Unies au Tchad
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Les objectifs de développement durable au Tchad
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Tchad:
Histoire
24 juin 2024
APPEL À PROPOSITIONS AU TCHAD
Le Fonds des Femmes pour la Paix et l’Action Humanitaire (WPHF) a lancé son premier appel à propositions au Tchad pour soutenir les organisations de la société civile (OSC) qui œuvrent à créer un environnement favorable à l’agenda femmes, paix, sécurité (FPS), et à renforcer la protection des femmes et des filles, ainsi que pour soutenir les organisations locales de femmes et de jeunes femmes à travers un financement institutionnel. WPHF cherche à financer les éligibles organisations au Tchad à travers les volets de financement suivants :Financement programmatique de 30,000 USD à 200,000 USD Fournit un financement programmatique pour les projets des OSCs visant à (1) renforcer le rôle des organisations de la société civile dans le plaidoyer et la responsabilisation des engagements en matière de FPS (conformément au domaine d’impact 1 du WPHF), OU (2) améliorer les droits humains, la sûreté, la sécurité et la santé mentale des femmes et des filles (conformément au domaine d’impact 5 du WPHF)Financement institutionnel de 2,500 USD à 30,000 USD Fournit un financement institutionnel pour le rétablissement et le renforcement des capacités institutionnelles des organisations de la société civile œuvrant à la mise en œuvre des engagements relatifs à l’agenda FPS.Veuillez noter: une organisation ne peut postuler qu’une seule fois, soit pour l’un des volets, soit pour les deux. les organisations qui se porterons candidates pour les deux volets devront soumettre deux dossiers de candidature basés sur les exigences et les modèles associés à chaque volet.les dossiers de candidature complets en français doivent être soumis par courrier électronique à l’addresse suivante wphfapplications@Unwomen.org avec comme objet « TCHAD WPHF APPEL1 »date limite de soumission : 24 Aout 2024Une session d’information relative à cet appel sera organisée par UNFPA et le Secrétariat du WPHF en ligne le 17 juillet 2024. Pour vous inscrire, veuillez envoyer par courriel le nom de votre organisation à l’adresse suivante : sec.wphf.tchad@unfpa.org au plus tard le 14 juillet 2024.Veuillez envoyer vos questions CONCERNANT L’APPEL À (sec.wphf.tchad@unfpa.org ).
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Communiqué de presse
23 décembre 2020
Le HCR se félicite de l’adoption de la loi d’asile au Tchad
Cette loi, qui est conforme aux instruments et aux normes internationales, telles que la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés et son Protocole de 1967 et aussi la Convention de l'Organisation de l'Union Africaine de 1969, vient également faire partie de la mise en œuvre des engagements internationaux du Tchad lors du Forum Mondial pour les Réfugiés ainsi du Segment de Haut Niveau contre l’Apatridie en 2019. Après l'arrivée des premiers réfugiés au Tchad en 2003 à la suite de la crise du Darfour, le Tchad compte aujourd'hui 917.534 personnes en déplacement dont 477.720 réfugiés, 3.925 demandeurs d’asile, 336.124 déplacés internes, 69.343 retournés tchadiens de la RCA et 30.422 retournés tchadiens au Lac. Le nombre de réfugiés et de demandeurs d’asile représente plus de 3% de la population tchadienne, en faisant du Tchad le premier pays d’asile en Afrique. Le Tchad se classe également parmi les 10 plus grands pays d’accueils des réfugiés au monde. En adoptant cette nouvelle loi, le Tchad est également devenu l’un des premiers pays de la région à mettre en œuvre ses engagements à assurer une meilleure protection internationale aux demandeurs d’asile et aux réfugiés vivant sur son territoire depuis bientôt 20 ans. Soulignant l'hospitalité légendaire du Tchad, Roberta Montevecchi, la Représentante Assistante chargée des Operations du HCR a indiqué que «C’est un moment historique pour le Tchad et la protection internationale des réfugiés en Afrique et dans le monde. Une autre fois encore, le Tchad a donné l'exemple cette fois avec l'adoption d'un loi pionnière qui fait avancer significativement les pratiques en matière de la protection des demandeurs d'asile et des réfugiés au Tchad. La nouvelle loi traitée l’asile dans sa globalité depuis la réception des réfugiés jusqu’aux solutions durables tout en assurant (entre autres) la protection, la liberté de circulation, le droit à la santé, l'éducation, l'accès à la justice et au travail ainsi qu'aux documents. Elle permet également au Tchad de fournir une assistance à des groupes de réfugiés ainsi qu'à des individus. Le HCR est heureux que ce développement historique au Tchad se produise seulement 2 semaines après le 70e anniversaire du HCR, ce qui permettra de marquer « ensemble » les prochains anniversaires ! ». Dans la logique du Pacte Mondiale pour les Réfugiés, plusieurs acteurs de développement se positionneront aussi de plus en plus pour renforcer les efforts au profit des réfugiés et de la population d'accueil afin de parvenir « au Tchad émergent que nous voulons suivant la vision 2030 du Chef de l’Etat ».
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Histoire
03 mai 2024
Les Coordonnateurs résidents tracent la voie vers le Sommet de l'Avenir
Les Coordonnateurs résidents ont partagé avec Mme Mohammed des informations sur les succès et les défis de la mise en œuvre de l'accélération des ODD et ont discuté des voies stratégiques pour soutenir les gouvernements et les partenaires.Parmi les nombreux projets phares partagés par les Coordonnateurs résidents, qui intègrent les ODD, le Coordonnateur résident pour l'Éthiopie, Ramiz Alakbarov, a fourni des exemples d'initiatives qui intègrent les systèmes agroalimentaires avec l'adaptation au climat, et soutiennent les moyens de subsistance des femmes et des jeunes dans les communautés marginalisées. La Coordonnatrice résidente en Égypte, Elena Panova, a noté ses efforts pour amener les institutions financières internationales et le secteur privé à discuter avec le gouvernement des voies transformatrices et des préparatifs pour le Sommet de l'Avenir. La Coordonnatrice résidente pour le Lesotho, Amanda Mukwashi, a déclaré que les allocations budgétaires nationales du gouvernement sont alignées sur son engagement politique en faveur de la transformation numérique et l'accès à l'énergie et peuvent être utilisées comme un exemple de bonne pratique au Sommet de l'Avenir. Le Cap-Vert a également pleinement aligné son plan national de développement sur l'accélération des ODD, en mettant l'accent sur l'emploi et la protection sociale, le changement climatique et la connectivité numérique. De même, le Ghana a conçu un dialogue national impliquant le gouvernement, les groupes de la société civile et d'autres acteurs qui aideront à intégrer la responsabilité de l'engagement au Sommet sur les ODD dans les propositions pour le Sommet de l'Avenir. Le Coordonnateur résident pour le Botswana, Zia Choudhury, a souligné la sous-représentation des jeunes dans les conversations politiques africaines e et a plaidé en faveur de leur réengagement en tant que partenaires stratégiques. « Ce que nous voulons faire, c'est encourager les jeunes à voir le développement comme un marathon, et non pas comme une simple course rapide quelques fois par an », a-t-il déclaré. Les discussions ont reconnu le rôle crucial du Fonds conjoint pour les ODD pour exploiter les partenariats et le financement catalytique pour les ODD, la réforme de l'architecture financière des ODD reste essentielle, tout comme la nécessité de restructurer le dialogue avec lesinstitutions financières internationales sur le financement des ODD.Une proposition de reformulation : À la réunion, plusieurs hauts responsables des Nations Unies étaient présents, notamment le Représentant spécial et Chef du Bureau de l'ONU auprès de l'Union africaine, Parfait Onanga-Anyanga, la Conseillère spéciale pour l'Afrique, Cristina Duarte, le Coordonnateur spécial pour le développement au Sahel Abdoulaye, Mar Dieye, le Sous-Secrétaire général à la coordination des activités de développement, Oscar Fernandez-Taranco et le Sous-Secrétaire général aux affaires de la jeunesse, Felipe Paullier.En conclusion, la Vice-Secrétaire générale a réitéré la détermination du système de développement de l'ONU à atteindre les objectifs ambitieux fixés dans les ODD. "Il nous reste six ans pour faire avancer cet agenda très rapidement. Nous ne nous reposons pas; nous n'abandonnons pas," a-t-elle déclaré.
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Histoire
03 mai 2024
Pour accélérer les ODD, la Vice-Secrétaire générale de l'ONU appelle les Coordonnateurs Résidents à encourager la solidarité avec la jeunesse africaine.
Les jeunes et les femmes d'Afrique étaient au cœur des discussions lors de la réunion annuelle de la Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Amina J. Mohammed, avec les Coordonnateurs résidents de tout le continent africain. L'accent central était mis sur l'accélération des progrès pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ainsi que l'importance de donner une voix forte à l'Afrique et clairement entendue dans les négociations internationales en vue du prochain Sommet de l'Avenir. En tant que continent le plus jeune de la planète, l'Afrique fait face à des défis uniques qui ralentissent les progrès des ODD et alimentent le désenchantement quant à l'efficacité des politiques actuelles et leur pertinence pour les populations. Mme Mohammed a souligné l'urgence particulière de raviver l’espoir chez les jeunes hommes et femmes africains et de rendre le développement durable une réalité pour eux. « C'est le continent le plus en retard, et donc nous devons le remonter », a-t-elle déclaré. « Nous pouvons inverser la tendance, et nous avons six ans [pour le faire], mais nous devons le faire avec les jeunes. Nous devons le faire avec les femmes », souligne Mme Mohammed.Le dialogue stratégique de cette année a eu lieu dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, en marge du dixième Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD-10) du 23 au 25 avril 2024. Le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement, Yacoub El-Hillo, a modéré les sessions.La Vice-Secrétaire générale Mme Mohammed mis en avant la nécessité pour l'ONU de mettre en commun son expertise et son soutien envers les gouvernements africains. Elle a souligné que les efforts collaboratifs devraient garantir que les engagements politiques en faveur de l'accélération des ODD se concrétisent par des lois, des politiques et des programmes renforçant la résilience des sociétés face aux crises et leur capacité à anticiper et à répondre à leur impact sur les ODD. « Nous devons aborder l'urgence de développement avec l'outil de prévention, l'outil de rétablissement, l'outil de cause profonde et d'autres [pour savoir] ce qui doit se passer pour accélérer les ODD », a-t-elle souligné. L'appel à l'action de Mme Mohammed a été écho par le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, qui a souligné l'importance cruciale d'amplifier les voix africaines dans les processus décisionnels mondiaux menant au Sommet de l'Avenir en septembre. M. Ryder a présenté les progrès réalisés sur le Pacte pour l'Avenir, le document final du Sommet avec cinq piliers: le financement pour le développement; la paix et la sécurité internationales; la science, la technologie et l'innovation; la jeunesse et les générations futures; et la transformation de la gouvernance mondiale. « Ce Sommet et le contenu du pacte sont très importants pour l'Afrique. » Cependant, M. Ryder a averti que les récits et les priorités africains sont insuffisamment représentés dans le processus de négociation à New York, et a appelé au soutien des Coordonnateurs résidents pour s'assurer que la voix de l'Afrique soit pleinement entendue. Le Sommet de l'Avenir s'appuiera sur le Sommet des ODD de l'année dernière, au cours duquel le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a présenté aux dirigeants mondiaux six voies transformatrices. Ces voies visent à s'attaquer à des domaines critiques tels que les systèmes alimentaires, l'accès à l'énergie, la connectivité numérique, l'éducation, l'emploi et le changement climatique - Ces défis étant interconnectés, ils nécessitent un changement systémique pour atteindre les ODD.
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Histoire
02 mars 2021
“Les Nations Unies protègent les droits et le bien-être des réfugiés et des autres personnes qui ont été forcées de fuir”
La Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies et coordonnatrice humanitaire au Tchad, Madame Violette Kakyomya accompagnée des représentants du HCR, Monsieur Papa Kysma Sylla et de l’UNFPA, Dr Sennen Hounton, de la Chef de Bureau de OCHA au Tchad Madame Belinda Holdsworth, et des chefs de bureau du PAM, de l’OMS et de l’UNICEF a effectué une mission du 23 au 26 février 2021 dans la province du Ouaddaï. L’objectif de cette mission de terrain était d’apprécier les interventions multisectorielles des Agences des Nations Unies dans la province, d’échanger avec les autorités locales et apprécier la réponse du HCR et ses partenaires à l’afflux des nouveaux réfugiés soudanais. La Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies a rencontré les comités contre les violences sexuelles et sexistes (SGBV) et les groupes des pairs-éducateurs SGBV des camps de farchana (premier camp ouvert à l’Est du Tchad le 17 janvier 2004) et Kouchaguine-Moura (le dernier ouvert le 04 février 2019). « Les conséquences des violences sexuelles et sexistes sont dévastatrices. L’objectif principal des Nations Unies est de protéger les droits et le bien-être des réfugiés et des autres personnes qui ont été forcées de fuir » a déclaré la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies et coordonnatrice humanitaire au Tchad, Madame Violette Kakyomya marquant ainsi sa solidarité avec les survivantes. Toujours à Kouchaguine-Moura la Coordonnatrice résidente a remis des kits de dignité de base à quelques femmes membres du comité de femmes du camp. Ce kit est composé d’un minimum d’articles pour une femme dans des moments de vulnérabilité (savon, brosse à dent, serviette hygiénique, dentifrice, …). Avec le Gouverneur de la province du Ouaddaï, Madame Violette Kakyomya a essentiellement échangé sur les impacts positifs des programmes conjoints en faveur des réfugiés et de la population hôte. Ces programmes contribueront à améliorer davantage la cohabitation pacifique déjà existante, témoigne le Gouverneur, le General Brahim Seid Mahamat.
A Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaï et Farchana, Madame Violette Kakyomya a eu des échanges avec toutes les agences des Nations Unies et ONGs Nationales et internationales. Pour elle, les Nations Unies au Tchad opte pour le principe de partenariat de la Plateforme Humanitaire Globale qui établit des standards communs parmi tous les groupes humanitaires en matière d’égalité, de transparence, de complémentarité et de ciblage sur les résultats. Cet appel s'inscrit dans le cadre des consultations annuelles du HCR avec les ONG, coorganisées par le HCR et le Conseil international des agences bénévoles (ICVA). Au cours des echanges à Kouchaguine-Moura, Sarah, 27 ans a indiqué : « pour l’heure, je n’ai aucune intention de retourner au Soudan. Mon seul souci est de trouver une activité génératrice de revenu qui me permettra d’être autonome et de rester au Tchad ». À la fin de sa mission, la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies a visité le 25 février 2021 les points d’entrée des réfugiés soudanais à Adré (département d’Assoungah) et le site de transit avant leur transfert au camp de Kouchaguine-Moura (département de Ouara, à environ 170 Km de la frontière Tchad/Soudan). Elle a aussi participé au 8 -ème convoi de transfert des nouveaux réfugiés vers le camp de Kouchaguine-Moura.
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Histoire
27 juin 2025
Renforcement du partenariat entre le Tchad et les Nations Unies (UNSDCF 2024-2026)
Le Comité de pilotage du Cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF) 2024-2026 s'est réuni aujourd'hui pour une session de travail productive ! Cette réunion a été l'occasion de : Présenter les résultats impressionnants obtenus en 2024 dans le cadre des efforts conjoints pour un développement durable et inclusif au Tchad, grâce à la collaboration de tous les partenaires.Valider les plans de travail conjoints pour 2025, tout en définissant les actions prioritaires et les objectifs ambitieux qui guideront les interventions tout au long de l'année.Approuver la feuille de route pour l'élaboration du nouveau cadre de coopération 2027-2030, un document stratégique qui guidera les partenariats et les initiatives pour la prochaine décennie. Le Coordonnateur résident des Nations Unies Dr François Batalingaya, a déclaré dans son discours que « la réunion du comité offre une occasion essentielle de rendre compte mutuellement, de fournir des orientations stratégiques et de planifier conjointement. Cette réunion, la première pour l’UNSDCF 2024-2026 après un an de mise en œuvre, revêt une importance particulière. Il a ajouté que la mise en œuvre du cadre de coopération pour 2025 est affectée par le gel des financements et la réduction des contributions de plusieurs partenaires internationaux, ce qui menace directement notre capacité d'intervention. Ce contexte nous oblige à faire preuve de lucidité, d'agilité et d'innovation. » En ouvrant officiellement les travaux, Mme Fatima Acyl, Ministre Déléguée auprès du ministre des Finances, chargée de l'Économie, de la Planification et de la Coopération internationale, a déclaré que : « les résultats obtenus en 2024, bien que satisfaisants, ne doivent pas occulter les défis persistants auxquels nous devons faire face collectivement, à savoir le plein emploi, l'accès à l'électricité, l'éducation, le changement climatique, l'équité dans l'accès aux services sociaux de base, les migrations, la cohésion sociale, ainsi que l'accélération de la transformation structurelle de l'économie et la création d'emplois décents et durables. Avant de réaffirmer que l'engagement qui guide les Nations Unies et le gouvernement doit aller au-delà d'une simple collaboration pour devenir une véritable approche dès le départ, nous devons réfléchir et développer nos projets ensemble, en veillant à ce que nos initiatives répondent efficacement aux priorités nationales et aux attentes de la population, tout en favorisant la pleine appropriation nationale de nos projets afin d'assurer leur durabilité. Il convient de noter que cette importante réunion a rassemblé les ministres sectoriels, et les coprésidents ont remercié tous les partenaires techniques et financiers pour leur engagement et leur contribution essentielle à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) au Tchad. Ensemble, nous construisons un avenir meilleur pour tous !
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Histoire
18 juin 2025
Une Journée Dédiée à la Santé du Personnel UN au Tchad
Dans le cadre de sa mission de promotion de la santé et du bien-être en milieu professionnel, la Clinique des Nations Unies a organisé une séance de sensibilisation et de dépistage dédiée à trois enjeux majeurs de santé publique : l’hypertension artérielle, le diabète et le don volontaire de sang. Cette initiative, tenue au bénéfice du personnel des agences des Nations Unies – notamment OCHA, UNRCO et le Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme – s’inscrit dans une démarche proactive de prévention et de responsabilisation individuelle. Tout au long de la journée, les agents ont pu bénéficier de contrôles médicaux gratuits réalisés par des professionnels de la santé expérimentés. La prise de tension artérielle et la mesure de la glycémie ont permis d’identifier d’éventuels facteurs de risque, souvent silencieux mais aux conséquences potentiellement graves s’ils ne sont pas pris en charge à temps. Parallèlement, un stand d’information sur le don volontaire de sang a permis de rappeler l’importance vitale de ce geste solidaire, trop souvent négligé. Les échanges ont mis en lumière les besoins constants en produits sanguins, tout en dissipant les idées reçues et appréhensions autour de cet acte citoyen. Cette journée de sensibilisation a été l’occasion de renforcer la culture du dépistage précoce, essentielle dans la lutte contre les maladies chroniques, tout en favorisant un esprit de solidarité et de responsabilité collective. En valorisant la santé au travail, la Clinique des Nations Unies affirme une fois de plus son engagement envers le bien-être physique et mental de l’ensemble du personnel onusien.
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Histoire
13 juin 2025
Les Nations Unies au Tchad se mobilisent pour la Journée Mondiale du Don de Sang
Ce 13 juin 2025, à l’appel du Dr François Batalingaya, Coordonnateur résident des Nations Unies et Coordonnateur Humanitaire, le personnel onusien s’est engagé avec solidarité dans une collecte volontaire de sang organisée conjointement par le Ministère de la Santé Publique au sein du bureau pays de l’OMS à N’Djamena. Ce geste fort, symbolique et vital illustre l’engagement constant du Système des Nations Unies à soutenir les efforts du Tchad en matière de santé publique. « Le don de sang est un acte d’une valeur inestimable. Il sauve chaque jour des vies – notamment celles de mères en détresse, d’enfants malnutris ou de blessés dans les zones de conflit », a rappelé Dr François Batalingaya dans son allocution. En lançant officiellement cette collecte du don volontaire de sang, la Secrétaire d’État à la Santé publique et à la Prévention, Dr Francine Mbaidedji, a salué cette initiative et rappelé que le taux de don volontaire reste encore très faible au Tchad (moins de 10 %), loin du seuil recommandé de 80 % par l’OMS. La cérémonie a été agrémentée par la remise des attestations aux donneurs volontaires régulier, issus des différentes agences des Nations Unies au Tchad. Il faut noter qu'en 2024, le personnel des Nations Unies au Tchad avait déjà démontré un engagement remarquable, en fournissant plus de la moitié des poches de sang collectées à l’échelle nationale. « Ensemble, continuons à sauver des vies et à œuvrer pour une meilleure santé pour tous au Tchad... Chaque don de sang compte », a ajouté Dr Blanche Anya, Répresentante résidente du Bureau pays de l'OMS Tchad.
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Histoire
12 mai 2025
Atelier de renforcement de capacité des femmes élues locales
Pendant une semaine, elles bénéficieront de nombreux enseignements sur les techniques de médiation et de gestion des conflits, ainsi que du renforcement de leurs compétences politiques et institutionnelles, afin d'accroître leur participation effective aux instances de décision. Cette initiative garantit une contribution significative des femmes à la stabilité sociale, à la gouvernance locale et au développement durable, tout en renforçant leur rôle de piliers de la cohésion communautaire. Ouvrant l'atelier, le Chef de Bureau, M. Yahaya Balima, représentant le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies, a déclaré que : les femmes représentent plus de 30% des pouvoirs exécutif et législatif, ce qui place le Tchad parmi les pays leaders dans la promotion de la participation des femmes à la vie politique, non seulement au niveau régional mais aussi au niveau continental. Il a ajouté qu'à travers cette initiative, nous leur fournirons les outils nécessaires pour agir efficacement, résoudre les conflits, promouvoir la cohésion sociale et exercer pleinement leur mandat politique. Selon Abdelkerim Seid Bauche, délégué du gouvernement auprès de la province, la représentation des femmes dans la sphère des affaires publiques est de 34% de députées, 36,2% de sénatrices, 27,1% de conseillères provinciales et 30,7% de conseillères municipales. La femme tchadienne est donc en train de revendiquer fortement sa place dans les instances de décision de notre pays", a-t-il déclaré. Il est à noter que cet atelier vise à autonomiser les femmes élues locales en leur fournissant les outils nécessaires pour exceller dans leurs rôles et contribuer au développement de leurs communautés, à savoir : La médiation et la gestion des conflits : Techniques de médiation et de résolution des conflits, dialogue et consolidation de la paix. Compétences politiques et institutionnelles : Fonctionnement des institutions locales, plaidoyer et leadership politique. Mise en réseau et collaboration : Mise en réseau, partenariats stratégiques et travail collaboratif.
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Histoire
10 avril 2025
Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés et l'équipe pays des Nations Unies au Tchad
En mission de travail au Tchad depuis le 7 avril, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a rencontré ce jeudi l’équipe pays du Système des Nations Unies, des représentants d’ONG nationales ainsi que quelques bailleurs de fonds, au Bureau commun des Nations Unies.Au cours de cet échange, M. Grandi a exprimé sa vive préoccupation face à la crise financière que traverse actuellement l’organisation, notamment en raison du gel du financement américain. Cette situation commence déjà à affecter concrètement les actions menées par les agences des Nations Unies au Tchad.L’équipe pays a saisi cette occasion pour transmettre quatre messages clés au Haut-Commissaire, parmi lesquels figurent le renforcement du plaidoyer en faveur d'une résolution de la crise soudanaise, ainsi que la nécessité de décentraliser et de mieux coordonner l’action humanitaire.Les représentants des ONG nationales ont, quant à eux, salué la collaboration existante entre leurs structures et les agences onusiennes.
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17 décembre 2025
Le Groupe informel d’experts du Conseil de sécurité de l’ONU se rend au Tchad pour aborder les défis liés au climat, à la paix et à la sécurité dans le bassin du lac Tchad et l’est du pays
Le Groupe informel d’experts des membres du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le climat, la paix et la sécurité (IEG CPS) a mené une mission de terrain informelle de six jours au Tchad, du 7 au 12 décembre 2025. Cette deuxième visite de terrain, après celle effectuée au Nigéria en 2024, s’est concentrée sur les défis multidimensionnels et spécifiques au contexte liés au climat, à la paix et à la sécurité dans le bassin du lac Tchad et dans l’est du Tchad.La délégation, conduite par la Slovénie, co-dirigée par la Guyana et la République de Corée, et composée également du Danemark, de la France, de la Grèce, de la Sierra Leone et du Royaume-Uni, a tenu des réunions avec un large éventail d’acteurs. Parmi ceux-ci figuraient des représentants du gouvernement et des autorités locales, des organisations régionales telles que la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) et la Force multinationale mixte (FMM), des entités des Nations Unies, ainsi que des leaders de femmes et de jeunes, des chefs traditionnels et des organisations de la société civile.Tout en reconnaissant l’ampleur des défis auxquels font face le Tchad et la région dans son ensemble, la délégation a souligné l’importance de solutions, de programmes et de mécanismes de financement sensibles aux conflits et au climat. La visite a réaffirmé l’engagement des membres du Conseil de sécurité à faire face aux risques sécuritaires liés au climat dans les contextes fragiles et à traduire les engagements internationaux en impacts concrets au niveau local, tout en renforçant la solidarité avec les populations vulnérables.Dans l’ensemble, la mission a mis en évidence l’urgence de traiter le changement climatique comme un facteur de fragilité et un multiplicateur des conflits et de l’insécurité dans le bassin du lac Tchad, l’est du Tchad et le Sahel au sens large. Elle a également mis en lumière les opportunités de coopération régionale, d’approches innovantes et d’initiatives portées par les communautés afin de renforcer la résilience et de consolider la paix. Un engagement continu avec les acteurs locaux, les gouvernements et les partenaires internationaux demeure essentiel pour relever les défis interconnectés du changement climatique, des conflits et de la consolidation de la paix.« Ce que nous avons observé au Tchad souligne la nécessité d’intégrer les considérations climatiques dans les réponses en matière de consolidation de la paix et de sécurité. Des solutions sensibles au climat sont essentielles pour prévenir l’escalade des tensions vers des conflits. »
— Mme Sabina Carli Sitar, cheffe de la délégation, Mission permanente de la Slovénie auprès des Nations Unies. La délégation a rencontré le Coordonnateur résident et humanitaire des Nations Unies, Dr. François Xavier Batalingaya, à N’Djamena, au Tchad.
Auteur : l’ONU au TchadDes engagements de haut niveau en première ligne des enjeux climat, paix et sécuritéLa délégation a rencontré le Secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Tchadiens à l’Etranger, M. Djangbeye Guelngar Evariste, ainsi que des représentants des institutions étatiques œuvrant sur les questions de climat, de paix et de sécurité. Les échanges ont porté sur les impacts hautement localisés du changement climatique et des conflits à travers le Tchad, ainsi que sur leurs implications sécuritaires différenciées. La délégation au siège de la Commission du bassin du lac Tchad à N’Djamena.
Auteur : l’ONU au TchadLors des réunions avec le Coordonnateur résident et humanitaire des Nations Unies, le Dr. François Xavier Batalingaya, et les représentants des agences, fonds et programmes des Nations Unies opérant dans le bassin du lac Tchad, la délégation a été informée des efforts menés par l’ONU, en partenariat avec le Gouvernement, pour s’attaquer aux causes profondes d’instabilité et aux risques sécuritaires liés au climat. La délégation au quartier général de la Force multinationale mixte à N’Djamena.
Auteur : l’ONU au TchadUne table ronde avec le Directeur technique de la Commission du bassin du lac Tchad, M. Hycinth Banseka, a mis en évidence l’importance de la gestion transfrontalière des ressources en eau ainsi que des efforts en cours en matière de stabilisation, de relèvement et de résilience dans les zones affectées par Boko Haram. La délégation a également échangé avec le Commandant de la Force multinationale mixte, le Major Général Saidu Audu, qui a présenté les adaptations des opérations cinétiques et non cinétiques face à un contexte climatique en évolution.Les voix locales au cœur des enjeux climat, paix et sécuritéLa délégation a en outre rencontré des organisations locales de la société civile travaillant sur la résilience climatique, la transhumance, la prévention des conflits entre agriculteurs et éleveurs, la médiation et la consolidation de la paix aux niveaux sous-national, national et régional. Ces échanges ont souligné le rôle central des solutions portées localement et sensibles aux conflits, avec une implication clé des femmes, des jeunes et des chefs traditionnels dans la médiation, la consolidation de la paix et la résolution des conflits au niveau communautaire.Lors de l’ensemble des échanges, les parties prenantes ont insisté sur l’importance de l’éducation et de la formation professionnelle des jeunes et des femmes comme fondements de moyens de subsistance durables et comme mesure préventive contre le recrutement par des groupes criminels et armés.« Les communautés du bassin du lac Tchad sont en première ligne de la crise climatique. Le renforcement de la résilience, en particulier pour les femmes et les jeunes, est essentiel pour maintenir la paix et prévenir des futures instabilités. »
— M. Royston Alkins, co-chef de délégation, Mission permanente de la Guyana auprès des Nations UniesObserver de près les impacts climatiques : l’est du TchadUne visite de terrain de trois jours à Goz Beida, dans la province du Sila, a permis d’observer directement les impacts localisés du changement climatique sur la paix et la sécurité dans l’est du Tchad. La délégation a rencontré le Délégué Général du Gouvernement de la province du Sila, M. Sadick Siboro Dinga, le Comité provincial d’action ainsi que le Maire de Goz Beida, M. Abdelmadjid Hassan Abbo. Les discussions ont porté sur les pressions simultanées liées aux déplacements de population et au stress climatique, la montée des tensions intercommunautaires et la concurrence autour des ressources naturelles entre communautés hôtes et réfugiées. La délégation a également rencontré les autorités locales, ainsi que des groupes de jeunes, de femmes et de personnes en situation de handicap à la mairie de Goz Beida.
Auteur : l’ONU au TchadLa délégation a aussi visité le camp de réfugiés de Zabout, qui accueille plus de 50 000 réfugiés fuyant le conflit au Soudan voisin. Les participants ont constaté des besoins humanitaires aigus et les effets cumulatifs du changement climatique, notamment l’insécurité alimentaire, la pénurie d’eau et les déficits en infrastructures. Les visites de projets pilotes de résilience — notamment des solutions de cuisson propre, des initiatives de reboisement, des vergers communautaires et des marchés d’entrepreneuriat dirigés par des femmes — ont illustré des approches favorisant l’inclusion conjointe des communautés réfugiées et hôtes. La délégation a rencontré des réfugiées au camps de réfugiés de Zabout.Auteur : l’ONU au Tchad Une région sous pression : climat, déplacements forcés et fragilitéLa mission s’est déroulée dans un contexte de préoccupation croissante face aux effets déstabilisateurs du changement climatique sur la sécurité et le développement. L’exposition accrue aux inondations, aux sécheresses et à la désertification — combinée à l’instabilité politique, aux conflits armés dans les pays voisins, aux pressions humanitaires et à l’extrémisme violent — a fait de la région l’une des plus fragiles au monde.Dans l’est du Tchad en particulier, l’intensification des chocs climatiques, les déplacements massifs de population et les tensions intercommunautaires autour des ressources naturelles exercent une pression sévère sur les communautés et les institutions. Depuis avril 2023, l’arrivée de plus de 1,4 million de réfugiés, de personnes déplacées internes et de retournés, principalement en provenance du Soudan voisin, et dans une moindre mesure de la République centrafricaine et de la Libye, a aggravé la pression sur des ressources déjà rares, exacerbé les tensions sociales et affaibli les capacités de gouvernance, menaçant d’annuler les acquis en matière de consolidation de la paix et de développement.« Des réponses efficaces aux risques sécuritaires liés au climat doivent relier l’action humanitaire, le développement et la consolidation de la paix. Investir précocement dans la résilience et une gouvernance inclusive sauve des vies et réduit l’instabilité à long terme. »
— M. Myong Hwan Kim, co-chef de délégation, Mission permanente de la République de Corée auprès des Nations Unies.De l’observation à l’action : objectifs et partenariatsL’objectif de la mission était d’observer les impacts localisés du changement climatique sur la paix et la sécurité et leurs implications pour la stabilisation, l’action humanitaire, la médiation, la consolidation de la paix et le développement durable. Elle visait également à faire le point sur les recommandations issues des travaux des Nations Unies, des organisations régionales et des autorités nationales, en adoptant une approche spécifique au contexte du bassin du lac Tchad et de l’est du Tchad. La délégation et les représentants des agences des Nations Unies au site de reboisement de Ambaissa au camps de réfugiés de Zabout.Auteur : l’ONU au TchadLa mission a également mis en lumière l’ampleur des partenariats soutenant la consolidation de la paix sensible au climat au Tchad, notamment la coopération avec la Commission du bassin du lac Tchad sur la gestion transfrontalière des ressources naturelles et la mobilité pastorale, des initiatives conjointes avec le Fonds pour la consolidation de la paix (PBF), le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM), le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), reliant la réponse humanitaire à la résilience à long terme, ainsi que des partenariats avec la Banque mondiale et la Banque africaine de développement soutenant des infrastructures et des financements résilients au climat. Les participants ont également reçu une présentation sur l’Initiative de la Grande Muraille Verte, soulignant son rôle dans la lutte contre les facteurs de conflit liés au climat, conformément à l’agenda Climat, Paix et Sécurité.La mission a démontré comment le système des Nations Unies, à travers le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), les département des Affaires politiques et consolidation de la paix et des Opérations de paix (DPPA–DPO), le Mécanisme de sécurité climatique des Nations Unies (CSM) et le Bureau du Coordonnateur résident au Tchad, en collaboration avec des partenaires régionaux tels que la Commission du bassin du lac Tchad, a renforcé son engagement sur les risques liés au climat en matière de paix et de sécurité. Les participants ont également bénéficié d’une présentation sur l’« Initiative Climat, Paix et Sécurité dans l’est du Tchad » par le Conseiller Climat, Paix et Sécurité de l’UNOCA, mise en œuvre dans le cadre du Mécanisme de sécurité climatique.La mission a été accompagnée par le Conseiller Climat, Paix et Sécurité de l’UNOCA, le Dr Mabaye Dia ; la Conseillère Climat, Paix et Sécurité de l’UNOWAS, Mme Tanya Merceron ; le Conseiller programme sur les risques sécuritaires liés au climat au PNUD Tchad, M. Elvis Paul Nfor Tangem ; le Conseiller paix et développement au Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies, M. Mohamed Ag Alhousseini, ainsi que Mme Judith Knöpfli et M. Emmanuel Bureau Morgode ; et Mme Laura de Wulf, Chargée associée des affaires politiques à l’Équipe Afrique centrale des Départements des affaires politiques et de la consolidation de la paix et des opérations de paix (DPPA–DPO).
— Mme Sabina Carli Sitar, cheffe de la délégation, Mission permanente de la Slovénie auprès des Nations Unies. La délégation a rencontré le Coordonnateur résident et humanitaire des Nations Unies, Dr. François Xavier Batalingaya, à N’Djamena, au Tchad.
Auteur : l’ONU au TchadDes engagements de haut niveau en première ligne des enjeux climat, paix et sécuritéLa délégation a rencontré le Secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Tchadiens à l’Etranger, M. Djangbeye Guelngar Evariste, ainsi que des représentants des institutions étatiques œuvrant sur les questions de climat, de paix et de sécurité. Les échanges ont porté sur les impacts hautement localisés du changement climatique et des conflits à travers le Tchad, ainsi que sur leurs implications sécuritaires différenciées. La délégation au siège de la Commission du bassin du lac Tchad à N’Djamena.
Auteur : l’ONU au TchadLors des réunions avec le Coordonnateur résident et humanitaire des Nations Unies, le Dr. François Xavier Batalingaya, et les représentants des agences, fonds et programmes des Nations Unies opérant dans le bassin du lac Tchad, la délégation a été informée des efforts menés par l’ONU, en partenariat avec le Gouvernement, pour s’attaquer aux causes profondes d’instabilité et aux risques sécuritaires liés au climat. La délégation au quartier général de la Force multinationale mixte à N’Djamena.
Auteur : l’ONU au TchadUne table ronde avec le Directeur technique de la Commission du bassin du lac Tchad, M. Hycinth Banseka, a mis en évidence l’importance de la gestion transfrontalière des ressources en eau ainsi que des efforts en cours en matière de stabilisation, de relèvement et de résilience dans les zones affectées par Boko Haram. La délégation a également échangé avec le Commandant de la Force multinationale mixte, le Major Général Saidu Audu, qui a présenté les adaptations des opérations cinétiques et non cinétiques face à un contexte climatique en évolution.Les voix locales au cœur des enjeux climat, paix et sécuritéLa délégation a en outre rencontré des organisations locales de la société civile travaillant sur la résilience climatique, la transhumance, la prévention des conflits entre agriculteurs et éleveurs, la médiation et la consolidation de la paix aux niveaux sous-national, national et régional. Ces échanges ont souligné le rôle central des solutions portées localement et sensibles aux conflits, avec une implication clé des femmes, des jeunes et des chefs traditionnels dans la médiation, la consolidation de la paix et la résolution des conflits au niveau communautaire.Lors de l’ensemble des échanges, les parties prenantes ont insisté sur l’importance de l’éducation et de la formation professionnelle des jeunes et des femmes comme fondements de moyens de subsistance durables et comme mesure préventive contre le recrutement par des groupes criminels et armés.« Les communautés du bassin du lac Tchad sont en première ligne de la crise climatique. Le renforcement de la résilience, en particulier pour les femmes et les jeunes, est essentiel pour maintenir la paix et prévenir des futures instabilités. »
— M. Royston Alkins, co-chef de délégation, Mission permanente de la Guyana auprès des Nations UniesObserver de près les impacts climatiques : l’est du TchadUne visite de terrain de trois jours à Goz Beida, dans la province du Sila, a permis d’observer directement les impacts localisés du changement climatique sur la paix et la sécurité dans l’est du Tchad. La délégation a rencontré le Délégué Général du Gouvernement de la province du Sila, M. Sadick Siboro Dinga, le Comité provincial d’action ainsi que le Maire de Goz Beida, M. Abdelmadjid Hassan Abbo. Les discussions ont porté sur les pressions simultanées liées aux déplacements de population et au stress climatique, la montée des tensions intercommunautaires et la concurrence autour des ressources naturelles entre communautés hôtes et réfugiées. La délégation a également rencontré les autorités locales, ainsi que des groupes de jeunes, de femmes et de personnes en situation de handicap à la mairie de Goz Beida.
Auteur : l’ONU au TchadLa délégation a aussi visité le camp de réfugiés de Zabout, qui accueille plus de 50 000 réfugiés fuyant le conflit au Soudan voisin. Les participants ont constaté des besoins humanitaires aigus et les effets cumulatifs du changement climatique, notamment l’insécurité alimentaire, la pénurie d’eau et les déficits en infrastructures. Les visites de projets pilotes de résilience — notamment des solutions de cuisson propre, des initiatives de reboisement, des vergers communautaires et des marchés d’entrepreneuriat dirigés par des femmes — ont illustré des approches favorisant l’inclusion conjointe des communautés réfugiées et hôtes. La délégation a rencontré des réfugiées au camps de réfugiés de Zabout.Auteur : l’ONU au Tchad Une région sous pression : climat, déplacements forcés et fragilitéLa mission s’est déroulée dans un contexte de préoccupation croissante face aux effets déstabilisateurs du changement climatique sur la sécurité et le développement. L’exposition accrue aux inondations, aux sécheresses et à la désertification — combinée à l’instabilité politique, aux conflits armés dans les pays voisins, aux pressions humanitaires et à l’extrémisme violent — a fait de la région l’une des plus fragiles au monde.Dans l’est du Tchad en particulier, l’intensification des chocs climatiques, les déplacements massifs de population et les tensions intercommunautaires autour des ressources naturelles exercent une pression sévère sur les communautés et les institutions. Depuis avril 2023, l’arrivée de plus de 1,4 million de réfugiés, de personnes déplacées internes et de retournés, principalement en provenance du Soudan voisin, et dans une moindre mesure de la République centrafricaine et de la Libye, a aggravé la pression sur des ressources déjà rares, exacerbé les tensions sociales et affaibli les capacités de gouvernance, menaçant d’annuler les acquis en matière de consolidation de la paix et de développement.« Des réponses efficaces aux risques sécuritaires liés au climat doivent relier l’action humanitaire, le développement et la consolidation de la paix. Investir précocement dans la résilience et une gouvernance inclusive sauve des vies et réduit l’instabilité à long terme. »
— M. Myong Hwan Kim, co-chef de délégation, Mission permanente de la République de Corée auprès des Nations Unies.De l’observation à l’action : objectifs et partenariatsL’objectif de la mission était d’observer les impacts localisés du changement climatique sur la paix et la sécurité et leurs implications pour la stabilisation, l’action humanitaire, la médiation, la consolidation de la paix et le développement durable. Elle visait également à faire le point sur les recommandations issues des travaux des Nations Unies, des organisations régionales et des autorités nationales, en adoptant une approche spécifique au contexte du bassin du lac Tchad et de l’est du Tchad. La délégation et les représentants des agences des Nations Unies au site de reboisement de Ambaissa au camps de réfugiés de Zabout.Auteur : l’ONU au TchadLa mission a également mis en lumière l’ampleur des partenariats soutenant la consolidation de la paix sensible au climat au Tchad, notamment la coopération avec la Commission du bassin du lac Tchad sur la gestion transfrontalière des ressources naturelles et la mobilité pastorale, des initiatives conjointes avec le Fonds pour la consolidation de la paix (PBF), le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM), le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), reliant la réponse humanitaire à la résilience à long terme, ainsi que des partenariats avec la Banque mondiale et la Banque africaine de développement soutenant des infrastructures et des financements résilients au climat. Les participants ont également reçu une présentation sur l’Initiative de la Grande Muraille Verte, soulignant son rôle dans la lutte contre les facteurs de conflit liés au climat, conformément à l’agenda Climat, Paix et Sécurité.La mission a démontré comment le système des Nations Unies, à travers le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), les département des Affaires politiques et consolidation de la paix et des Opérations de paix (DPPA–DPO), le Mécanisme de sécurité climatique des Nations Unies (CSM) et le Bureau du Coordonnateur résident au Tchad, en collaboration avec des partenaires régionaux tels que la Commission du bassin du lac Tchad, a renforcé son engagement sur les risques liés au climat en matière de paix et de sécurité. Les participants ont également bénéficié d’une présentation sur l’« Initiative Climat, Paix et Sécurité dans l’est du Tchad » par le Conseiller Climat, Paix et Sécurité de l’UNOCA, mise en œuvre dans le cadre du Mécanisme de sécurité climatique.La mission a été accompagnée par le Conseiller Climat, Paix et Sécurité de l’UNOCA, le Dr Mabaye Dia ; la Conseillère Climat, Paix et Sécurité de l’UNOWAS, Mme Tanya Merceron ; le Conseiller programme sur les risques sécuritaires liés au climat au PNUD Tchad, M. Elvis Paul Nfor Tangem ; le Conseiller paix et développement au Bureau du Coordonnateur Résident des Nations Unies, M. Mohamed Ag Alhousseini, ainsi que Mme Judith Knöpfli et M. Emmanuel Bureau Morgode ; et Mme Laura de Wulf, Chargée associée des affaires politiques à l’Équipe Afrique centrale des Départements des affaires politiques et de la consolidation de la paix et des opérations de paix (DPPA–DPO).
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Communiqué de presse
10 novembre 2025
Lancement du PND ''Tchad Connexion 2030''
À l’occasion de la Table Ronde d’Abou Dhabi, organisée les 10 et 11 novembre 2025, les Nations Unies réitèrent leur engagement aux côtés du gouvernement tchadien pour accompagner la mise en œuvre du Plan National de Développement (PND) " Tchad Connexion 2030".Dr François Batalingaya, Représentant du Secrétaire général des Nations Unies et Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Tchad participe à cette rencontre de haut niveau dédiée à la mobilisation des ressources nécessaires à la transformation économique et sociale du pays. Il est accompagné à ce grand évènement par une délégation onusienne tchadienne composée des Représentants et Représentantes des agences telles que PNUD, UNFPA, HCR et PAM. Le PND "Tchad Connexion 2030" est salué par l’ONU pour son alignement avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) et pour sa vision d’un développement inclusif et centré sur l’humain. Le plan met l’accent sur le développement des infrastructures, le renforcement du capital humain grâce à un meilleur accès aux services sociaux de base, santé et éducation, la promotion d’une croissance économique inclusive et l’inclusion socio-économique des femmes et des populations vulnérables.Agissant au nom de l'Organisation des Nations Unies, Dr. Batalingaya réaffirme la disposition inébranlable des Nations Unies à soutenir la mise en œuvre du PND 2030. Cet événement majeur est une étape cruciale pour mobiliser les ressources nécessaires au financement d'un programme qui vise à transformer structurellement l'économie tchadienne et à améliorer significativement le niveau de vie de ses populations.Lors des travaux à Abu Dhabi, Dr Batalingaya soulignera l’importance d’un partenariat international renforcé autour du PND et de la mobilisation concertée des investisseurs, partenaires techniques et financiers, ainsi que du secteur privé, afin de garantir le financement et la réussite de cette feuille de route nationale et catalyser des financements innovants pour accélérer la mise en œuvre des ODD au Tchad."Le Plan National de Développement 'Tchad Connexion 2030' représente une feuille de route ambitieuse et réaliste pour un avenir plus prospère et résilient au Tchad. Les Nations Unies se tiennent prêtes à déployer l'expertise de tout le Système pour accompagner le gouvernement tchadien dans l'atteinte des cibles du PND, qui sont intrinsèquement liées à la réalisation des ODD. Notre présence à Abu Dhabi témoigne de notre engagement ferme pour le développement durable du Tchad," a déclaré Dr. François Batalingaya.La Table Ronde est l'occasion de présenter aux partenaires et investisseurs les projets structurants et les réformes clés qui permettront au Tchad de consolider la paix, de renforcer la résilience face aux chocs climatiques et humanitaires, et d'accélérer la trajectoire de développement pour le bénéfice de tous les Tchadiens.
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Communiqué de presse
28 juillet 2025
Mise au point du Bureau du Coordonnateur résident des Nations Unies au Tchad
Le Bureau du Coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Tchad a pris connaissance, avec étonnement, de la diffusion sur les réseaux sociaux et dans certains médias d’une citation attribuée au Coordonnateur Résident selon laquelle "tous les indicateurs sont au rouge" au Tchad et que le pays est "loin d'atteindre les ODD". Le Bureau souhaite apporter des clarifications sur cette publication, dont le contenu, sorti de son contexte, a été mal interprété.Les propos en question remontent à l’allocution prononcée par le Coordonnateur Résident le 24 octobre 2024, à l’occasion de la Journée des Nations Unies. Dans son discours, il a effectivement reconnu les défis majeurs auxquels le Tchad est confronté dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD), dans un environnement régional complexe et sous l’effet de chocs exogènes, notamment les effets néfastes du changement climatique.Toutefois, l’objectif de son message était de souligner l’urgence d’intensifier les efforts collectifs et de renforcer les partenariats pour accélérer les progrès vers les ODD – et non de dresser un tableau alarmiste. Il a également salué les avancées réalisées par le Gouvernement tchadien et ses partenaires dans plusieurs secteurs prioritaires."L'engagement des Nations Unies au Tchad reste inébranlable. Nous sommes pleinement conscients des défis, mais nous reconnaissons aussi les progrès. Notre rôle est d'appuyer le Tchad dans ses efforts pour surmonter ces obstacles et réaliser les aspirations de son peuple à travers l'Agenda 2030." — Coordonnateur Résident des Nations Unies au Tchad.Le Bureau du Coordonnateur Résident réaffirme son engagement à travailler en étroite collaboration avec le Gouvernement tchadien, la société civile, le secteur privé et l’ensemble des partenaires pour un développement durable, inclusif et centré sur les populations. Enfin, il invite les médias à prendre contact avec ses services pour toute demande d’éclaircissement concernant les actions, déclarations ou positions du Système des Nations Unies au Tchad.############Pour plus d’informations, merci de s’adresser à : Dohou Pascal Ferso, Chargé de Communication au Bureau du Coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Tchad. Email : pascal.ferso@un.org Tel : +235 66 66 16 71 ___________________________________________________________________________A Propos : Le Tchad est membre de l’Organisation des Nations Unies (ONU) depuis le 20 septembre 1960. En tant que partenaire impartial et de confiance, l’ONU appuie le gouvernement et le peuple tchadiens dans la mise en œuvre des politiques nationales pour répondre plus efficacement aux défis majeurs de développement et humanitaires auxquels le pays est confronté. Quinze agences onusiennes sont actives au Tchad. La grande majorité a des bureaux à N’Djamena et à l’intérieur du pays.
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Communiqué de presse
14 mars 2025
Retour définitif à l’ordre constitutionnel au Tchad - Une opportunité pour le renforcement de la démocratie et la prospérité partagée
N’Djamena le 14 mars 2025_Le Tchad marque une avancée décisive dans sa trajectoire démocratique avec le rétablissement de l’ordre constitutionnel après trois années de transition politique. Ce11 mars 2025 constitue une étape majeure dans l’histoire institutionnelle du pays, avec l’installation du Bureau du Sénat en sa première législature. Cette nouvelle institution joue un rôle essentiel dans l’enracinement de la démocratie. Le Sénat majoritairement composé d’élus locaux promeut une représentation équilibrée des différentes composantes sociopolitiques et régionales du pays.Cette réussite du Tchad est à l’actif des Tchadiennes et des Tchadiens ainsi que de leurs autorités. Le Système des Nations Unies a accompagné ce processus politique et institutionnel depuis ses premières heures. L’accompagnement des Nations Unies s’est poursuivi sous le leadership de son Coordonnateur Résident, Dr François Batalingaya. C’est ainsi que l’Équipe-pays a apporté un appui multiforme et continue pour tout au long du processus. À travers les agences, programmes et fonds des Nations Unies, un accompagnement technique, méthodologique et logistique a été assuré pour favoriser le dialogue entre les parties prenantes et la création de conditions de base pour des initiatives telle que le DDR (Désarmement, Démobilisation et Réinsertion). Le Fonds du Secrétaire-Général pour la consolidation de la paix (PBF), placé sous le co-leadership du Gouvernement et des Nations Unies a joué un rôle catalytique majeur en créant les conditions du DDR et en favorisant plusieurs initiatives de paix à l'échelle nationale et locale. L'Équipe-pays des Nations Unies et certaines ONG ont été les maîtres d'œuvre des projets initiés et financés pour ce faire. Les agences telle que l'OIM, le PNUD et l'UNICEF - sur financement du PBF, ont soutenu le gouvernement, les institutions et la société civile dans le cadre du projet conjoint pré-DDR en soutien à la mise en œuvre de l'Accord de Paix de Doha.Le PNUD a été le bras opérationnel des Nations Unies pour d’abord, mobiliser des ressources dans le cadre du Basket Fund ; et ensuite, mettre en œuvre le Projet Transition qui a joué un rôle essentiel dans l’appui au dialogue national, à la cohésion sociale, aux élections, etc. Le Haut-Commissariat pour les droits de l'Homme, le FNUAP, ONU-Femmes et d’autres partenaires ont contribué à l’instauration d’un cadre propice à la tenue d’élections libres et inclusives. Ce soutien multiforme s’est traduit, entre-autres, par des missions d’observation et des initiatives de renforcement de capacité ayant contribué à la confiance des citoyens dans le processus électoral et institutionnel. À travers ce processus institutionnel important pour la stabilité politique du Tchad, un progrès notable a également été observé en matière de représentation féminine au sein des instances législatives, avec 34 % de femmes élues députées. Ceci est une avancée significative favorisée par un environnement institutionnel propice dont la volonté politique et l’engagement résolu du Gouvernement à promouvoir la participation des femmes. Par ailleurs, les efforts conjoints des acteurs impliqués ont permis d’informer et de sensibiliser plus de huit millions de personnes à travers des outils adaptés de communication ayant encourager une participation citoyenne inclusive et éclairée. Le retour définitif à l’ordre constitutionnel ouvre ainsi une nouvelle ère pour le Tchad, marquée par un engagement renforcé en faveur de la consolidation de la démocratie et la stabilité institutionnelle comme gages de la paix et du développement durable.La paix durable et la prospérité partagée qu’elle requiert sont tributaires d’un engagement affirmé et irréversible pour la pérennisation des acquis de la transition. La gouvernance post-transition au Tchad qui repose désormais sur la décentralisation devrait garantir la pleine participation des Tchadiennes et des Tchadiens au processus décisionnel les concernant à tous les niveaux : local à travers les conseils communaux et provinciaux ; et national par l’entremise du Senat et de l’Assemblée nationale. Pour pérenniser les acquis de la transition politique qu’a connu le Tchad, il est essentiel de poursuivre les efforts en faveur de :La réconciliation nationale, y compris le dialogue avec les acteurs politico-militaire et la classe politique, le renforcement de la cohésion sociale et l’unité du Tchad, et la coexistence pacifique des communautés. La mise en œuvre de l’Accord de paix de Doha, et son ouverture aux groupes non-signataires.La mise en place d’une infrastructure nationale de paix autour du Médiateur de la République.La révision des textes régissant les élections pour la création d’un nouveau consensus autour de leur compréhension.La promotion de l’état de droit pour garantir la protection, la justice et l’équité pour tous. Réussir le pari de la décentralisation est un gage de succès pour l’ère post-transition en cours au Tchad. Pour ce faire, il est important de :Mobiliser des ressources durables pour la mise en œuvre effective de la décentralisation qui exige à la fois des ressources humaines qualifiées, des ressources matérielles pour le fonctionnement des différentes collectivités autonomes, et surtout des fonds d’investissement pour le développement local.Mettre en place un système de fiscalité locale et de gestion des ressources naturelles qui garantissent la paix locale et portent le développement socio-économique.Promouvoir une fonction publique territoriale pour s’assurer que les collectivités disposent des moyens requis pour jouer leur rôle de moteur du développement territorial.Faire de la décentralisation une opportunité de promotion de l’emploi des jeunes et des femmes, y compris le renforcement de l’employabilité et l’entreprenariat.Mettre les conseils communaux et provinciaux au centre des dispositifs décentralisés de prévention et de résolution des conflits locaux.
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Communiqué de presse
19 novembre 2024
Allégations d'abus sexuels signalées dans les opérations humanitaires à l'Est du Tchad
N’Djamena, le 19 novembre 2024_La communauté humanitaire a été informée de la publication d’un article de l’Agence de presse américaine Associated Press sur des allégations d'abus sexuels impliquant des acteurs humanitaires et des agents de sécurité à l'Est du Tchad, notamment dans les sites des réfugiés de la ville d’Adré, département d’Assoungha. Le Tchad, en collaboration avec les acteurs humanitaires applique la politique de « Tolérance Zéro » contre l’exploitation et les abus sexuels. Depuis janvier 2024, le Tchad dispose d’un cadre robuste pour prévenir et répondre à ces crimes notamment d’une stratégie inter-agences d’un plan d’action Collectif ainsi que d’un mécanisme de signalement précoce et de réponse aux allégations d’exploitation et abus sexuels. Ces directives ont déjà été vulgarisées auprès des organisations humanitaires et les Organisation de la société civile partenaires. Face a la gravité des allégations citées dans l’article de presse, des mesures ont immédiatement été renforcées. Le niveau d’Alerte-Risque pour la protection contre l’exploitation et les abus sexuels ont été rehaussé au niveau 4 (Très élevé), considérant que le Tchad est déjà classé comme pays à Haut risque d’exploitation et d’abus sexuels. Le Coordonnateur Résident et Coordonnateur Humanitaire au Tchad, Dr Francois Batalingaya, tient à exprimer qu’il est impératif que des mesures immédiates et fermes soient prises pour enquêter sur ces allégations et punir sévèrement tous les coupables. « Les réfugiés sont déjà vulnérables et traumatisés par les événements qui les ont poussés à fuir leur pays, et ils ne doivent en aucun cas être victimes d'abus de la part de ceux qui sont censés les aider. Nous prenons cette affaire très au sérieux et avons immédiatement lancé une enquête interne pour faire toute la lumière sur ces allégations. Nous coopérons pleinement avec les autorités locales et les organismes de protection des droits de l'homme pour garantir que toute personne responsable de ces actes odieux soit traduite devant les juridictions compétentes. La confiance des réfugiés dans les actions humanitaires est primordiale et doit être préservée à tout prix pour assurer la protection et le bien-être des populations affectées. » Les acteurs humanitaires, à travers le réseau national inter-organisations de la PEAS (Protection contre l’exploitation et les abus sexuels), condamnent fermement tout abus, exploitations ou violences sexuelles commis par leur personnel. Ils s’engagent à continuer à mettre en place des mesures préventives et à renforcer les protocoles pour garantir la sécurité et la protection des communautés ainsi que le respect des droits humains. Afin d’assurer une protection et une prise en charge holistique des victimes, le Réseau National inter-organisations de la PEAS, encourage toute personne ayant des informations sur de tels actes à se manifester en toute confiance auprès des autorités compétentes ou de contacter via les canaux de plaintes dédiés dans les zones d’accueil des refugies y compris dans les sites aménagés ou le point focal PEAS pour tout cas impliquant un personnel d’une organisation humanitaire. Aussi, le numéro vert/gratuit de la Maison de la Femme 1390 peut être utilisé pour tout cas EAS impliquant un délégué de l’Etat Tchadien. Le Réseau National inter-organisations de la PEAS reste vigilant et déterminé à agir avec fermeté pour garantir un environnement sûr, respectueux pour tous. Les acteurs humanitaires au Tchad tiennent à informer les partenaires, les bailleurs de fonds et le public de l'évolution de cette affaire. Ils réaffirment leur engagement envers les communautés et s’engagent à lutter contre toute forme d’abus et de violence.
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