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Communiqué de presse
23 juillet 2024
Dr François Batalingaya a présenté ses lettres de créance au Président de la République S.E. M Mahamat Idriss Deby ITNO
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Histoire
23 juillet 2024
Dr. François Batalingaya a présenté ses lettres de créance au Président de la République S.E.M Mahamat Idriss Deby Itno .
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Histoire
22 juillet 2024
Les autorités tchadiennes et les partenaires humanitaires se mobilisent pour faire face aux inondations.
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Les objectifs de développement durable au Tchad
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Tchad:
Histoire
24 juin 2024
APPEL À PROPOSITIONS AU TCHAD
Le Fonds des Femmes pour la Paix et l’Action Humanitaire (WPHF) a lancé son premier appel à propositions au Tchad pour soutenir les organisations de la société civile (OSC) qui œuvrent à créer un environnement favorable à l’agenda femmes, paix, sécurité (FPS), et à renforcer la protection des femmes et des filles, ainsi que pour soutenir les organisations locales de femmes et de jeunes femmes à travers un financement institutionnel. WPHF cherche à financer les éligibles organisations au Tchad à travers les volets de financement suivants :Financement programmatique de 30,000 USD à 200,000 USD Fournit un financement programmatique pour les projets des OSCs visant à (1) renforcer le rôle des organisations de la société civile dans le plaidoyer et la responsabilisation des engagements en matière de FPS (conformément au domaine d’impact 1 du WPHF), OU (2) améliorer les droits humains, la sûreté, la sécurité et la santé mentale des femmes et des filles (conformément au domaine d’impact 5 du WPHF)Financement institutionnel de 2,500 USD à 30,000 USD Fournit un financement institutionnel pour le rétablissement et le renforcement des capacités institutionnelles des organisations de la société civile œuvrant à la mise en œuvre des engagements relatifs à l’agenda FPS.Veuillez noter: une organisation ne peut postuler qu’une seule fois, soit pour l’un des volets, soit pour les deux. les organisations qui se porterons candidates pour les deux volets devront soumettre deux dossiers de candidature basés sur les exigences et les modèles associés à chaque volet.les dossiers de candidature complets en français doivent être soumis par courrier électronique à l’addresse suivante wphfapplications@Unwomen.org avec comme objet « TCHAD WPHF APPEL1 »date limite de soumission : 24 Aout 2024Une session d’information relative à cet appel sera organisée par UNFPA et le Secrétariat du WPHF en ligne le 17 juillet 2024. Pour vous inscrire, veuillez envoyer par courriel le nom de votre organisation à l’adresse suivante : sec.wphf.tchad@unfpa.org au plus tard le 14 juillet 2024.Veuillez envoyer vos questions CONCERNANT L’APPEL À (sec.wphf.tchad@unfpa.org ).
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Communiqué de presse
23 décembre 2020
Le HCR se félicite de l’adoption de la loi d’asile au Tchad
Cette loi, qui est conforme aux instruments et aux normes internationales, telles que la Convention de 1951 sur le statut des réfugiés et son Protocole de 1967 et aussi la Convention de l'Organisation de l'Union Africaine de 1969, vient également faire partie de la mise en œuvre des engagements internationaux du Tchad lors du Forum Mondial pour les Réfugiés ainsi du Segment de Haut Niveau contre l’Apatridie en 2019. Après l'arrivée des premiers réfugiés au Tchad en 2003 à la suite de la crise du Darfour, le Tchad compte aujourd'hui 917.534 personnes en déplacement dont 477.720 réfugiés, 3.925 demandeurs d’asile, 336.124 déplacés internes, 69.343 retournés tchadiens de la RCA et 30.422 retournés tchadiens au Lac. Le nombre de réfugiés et de demandeurs d’asile représente plus de 3% de la population tchadienne, en faisant du Tchad le premier pays d’asile en Afrique. Le Tchad se classe également parmi les 10 plus grands pays d’accueils des réfugiés au monde. En adoptant cette nouvelle loi, le Tchad est également devenu l’un des premiers pays de la région à mettre en œuvre ses engagements à assurer une meilleure protection internationale aux demandeurs d’asile et aux réfugiés vivant sur son territoire depuis bientôt 20 ans. Soulignant l'hospitalité légendaire du Tchad, Roberta Montevecchi, la Représentante Assistante chargée des Operations du HCR a indiqué que «C’est un moment historique pour le Tchad et la protection internationale des réfugiés en Afrique et dans le monde. Une autre fois encore, le Tchad a donné l'exemple cette fois avec l'adoption d'un loi pionnière qui fait avancer significativement les pratiques en matière de la protection des demandeurs d'asile et des réfugiés au Tchad. La nouvelle loi traitée l’asile dans sa globalité depuis la réception des réfugiés jusqu’aux solutions durables tout en assurant (entre autres) la protection, la liberté de circulation, le droit à la santé, l'éducation, l'accès à la justice et au travail ainsi qu'aux documents. Elle permet également au Tchad de fournir une assistance à des groupes de réfugiés ainsi qu'à des individus. Le HCR est heureux que ce développement historique au Tchad se produise seulement 2 semaines après le 70e anniversaire du HCR, ce qui permettra de marquer « ensemble » les prochains anniversaires ! ». Dans la logique du Pacte Mondiale pour les Réfugiés, plusieurs acteurs de développement se positionneront aussi de plus en plus pour renforcer les efforts au profit des réfugiés et de la population d'accueil afin de parvenir « au Tchad émergent que nous voulons suivant la vision 2030 du Chef de l’Etat ».
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Histoire
03 mai 2024
Les Coordonnateurs résidents tracent la voie vers le Sommet de l'Avenir
Les Coordonnateurs résidents ont partagé avec Mme Mohammed des informations sur les succès et les défis de la mise en œuvre de l'accélération des ODD et ont discuté des voies stratégiques pour soutenir les gouvernements et les partenaires.Parmi les nombreux projets phares partagés par les Coordonnateurs résidents, qui intègrent les ODD, le Coordonnateur résident pour l'Éthiopie, Ramiz Alakbarov, a fourni des exemples d'initiatives qui intègrent les systèmes agroalimentaires avec l'adaptation au climat, et soutiennent les moyens de subsistance des femmes et des jeunes dans les communautés marginalisées. La Coordonnatrice résidente en Égypte, Elena Panova, a noté ses efforts pour amener les institutions financières internationales et le secteur privé à discuter avec le gouvernement des voies transformatrices et des préparatifs pour le Sommet de l'Avenir. La Coordonnatrice résidente pour le Lesotho, Amanda Mukwashi, a déclaré que les allocations budgétaires nationales du gouvernement sont alignées sur son engagement politique en faveur de la transformation numérique et l'accès à l'énergie et peuvent être utilisées comme un exemple de bonne pratique au Sommet de l'Avenir. Le Cap-Vert a également pleinement aligné son plan national de développement sur l'accélération des ODD, en mettant l'accent sur l'emploi et la protection sociale, le changement climatique et la connectivité numérique. De même, le Ghana a conçu un dialogue national impliquant le gouvernement, les groupes de la société civile et d'autres acteurs qui aideront à intégrer la responsabilité de l'engagement au Sommet sur les ODD dans les propositions pour le Sommet de l'Avenir. Le Coordonnateur résident pour le Botswana, Zia Choudhury, a souligné la sous-représentation des jeunes dans les conversations politiques africaines e et a plaidé en faveur de leur réengagement en tant que partenaires stratégiques. « Ce que nous voulons faire, c'est encourager les jeunes à voir le développement comme un marathon, et non pas comme une simple course rapide quelques fois par an », a-t-il déclaré. Les discussions ont reconnu le rôle crucial du Fonds conjoint pour les ODD pour exploiter les partenariats et le financement catalytique pour les ODD, la réforme de l'architecture financière des ODD reste essentielle, tout comme la nécessité de restructurer le dialogue avec lesinstitutions financières internationales sur le financement des ODD.Une proposition de reformulation : À la réunion, plusieurs hauts responsables des Nations Unies étaient présents, notamment le Représentant spécial et Chef du Bureau de l'ONU auprès de l'Union africaine, Parfait Onanga-Anyanga, la Conseillère spéciale pour l'Afrique, Cristina Duarte, le Coordonnateur spécial pour le développement au Sahel Abdoulaye, Mar Dieye, le Sous-Secrétaire général à la coordination des activités de développement, Oscar Fernandez-Taranco et le Sous-Secrétaire général aux affaires de la jeunesse, Felipe Paullier.En conclusion, la Vice-Secrétaire générale a réitéré la détermination du système de développement de l'ONU à atteindre les objectifs ambitieux fixés dans les ODD. "Il nous reste six ans pour faire avancer cet agenda très rapidement. Nous ne nous reposons pas; nous n'abandonnons pas," a-t-elle déclaré.
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Histoire
03 mai 2024
Pour accélérer les ODD, la Vice-Secrétaire générale de l'ONU appelle les Coordonnateurs Résidents à encourager la solidarité avec la jeunesse africaine.
Les jeunes et les femmes d'Afrique étaient au cœur des discussions lors de la réunion annuelle de la Vice-Secrétaire générale de l'ONU, Amina J. Mohammed, avec les Coordonnateurs résidents de tout le continent africain. L'accent central était mis sur l'accélération des progrès pour l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ainsi que l'importance de donner une voix forte à l'Afrique et clairement entendue dans les négociations internationales en vue du prochain Sommet de l'Avenir. En tant que continent le plus jeune de la planète, l'Afrique fait face à des défis uniques qui ralentissent les progrès des ODD et alimentent le désenchantement quant à l'efficacité des politiques actuelles et leur pertinence pour les populations. Mme Mohammed a souligné l'urgence particulière de raviver l’espoir chez les jeunes hommes et femmes africains et de rendre le développement durable une réalité pour eux. « C'est le continent le plus en retard, et donc nous devons le remonter », a-t-elle déclaré. « Nous pouvons inverser la tendance, et nous avons six ans [pour le faire], mais nous devons le faire avec les jeunes. Nous devons le faire avec les femmes », souligne Mme Mohammed.Le dialogue stratégique de cette année a eu lieu dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, en marge du dixième Forum régional africain sur le développement durable (ARFSD-10) du 23 au 25 avril 2024. Le Directeur régional pour l'Afrique du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement, Yacoub El-Hillo, a modéré les sessions.La Vice-Secrétaire générale Mme Mohammed mis en avant la nécessité pour l'ONU de mettre en commun son expertise et son soutien envers les gouvernements africains. Elle a souligné que les efforts collaboratifs devraient garantir que les engagements politiques en faveur de l'accélération des ODD se concrétisent par des lois, des politiques et des programmes renforçant la résilience des sociétés face aux crises et leur capacité à anticiper et à répondre à leur impact sur les ODD. « Nous devons aborder l'urgence de développement avec l'outil de prévention, l'outil de rétablissement, l'outil de cause profonde et d'autres [pour savoir] ce qui doit se passer pour accélérer les ODD », a-t-elle souligné. L'appel à l'action de Mme Mohammed a été écho par le Secrétaire général adjoint chargé des politiques, Guy Ryder, qui a souligné l'importance cruciale d'amplifier les voix africaines dans les processus décisionnels mondiaux menant au Sommet de l'Avenir en septembre. M. Ryder a présenté les progrès réalisés sur le Pacte pour l'Avenir, le document final du Sommet avec cinq piliers: le financement pour le développement; la paix et la sécurité internationales; la science, la technologie et l'innovation; la jeunesse et les générations futures; et la transformation de la gouvernance mondiale. « Ce Sommet et le contenu du pacte sont très importants pour l'Afrique. » Cependant, M. Ryder a averti que les récits et les priorités africains sont insuffisamment représentés dans le processus de négociation à New York, et a appelé au soutien des Coordonnateurs résidents pour s'assurer que la voix de l'Afrique soit pleinement entendue. Le Sommet de l'Avenir s'appuiera sur le Sommet des ODD de l'année dernière, au cours duquel le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a présenté aux dirigeants mondiaux six voies transformatrices. Ces voies visent à s'attaquer à des domaines critiques tels que les systèmes alimentaires, l'accès à l'énergie, la connectivité numérique, l'éducation, l'emploi et le changement climatique - Ces défis étant interconnectés, ils nécessitent un changement systémique pour atteindre les ODD.
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Histoire
02 mars 2021
“Les Nations Unies protègent les droits et le bien-être des réfugiés et des autres personnes qui ont été forcées de fuir”
La Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies et coordonnatrice humanitaire au Tchad, Madame Violette Kakyomya accompagnée des représentants du HCR, Monsieur Papa Kysma Sylla et de l’UNFPA, Dr Sennen Hounton, de la Chef de Bureau de OCHA au Tchad Madame Belinda Holdsworth, et des chefs de bureau du PAM, de l’OMS et de l’UNICEF a effectué une mission du 23 au 26 février 2021 dans la province du Ouaddaï. L’objectif de cette mission de terrain était d’apprécier les interventions multisectorielles des Agences des Nations Unies dans la province, d’échanger avec les autorités locales et apprécier la réponse du HCR et ses partenaires à l’afflux des nouveaux réfugiés soudanais. La Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies a rencontré les comités contre les violences sexuelles et sexistes (SGBV) et les groupes des pairs-éducateurs SGBV des camps de farchana (premier camp ouvert à l’Est du Tchad le 17 janvier 2004) et Kouchaguine-Moura (le dernier ouvert le 04 février 2019). « Les conséquences des violences sexuelles et sexistes sont dévastatrices. L’objectif principal des Nations Unies est de protéger les droits et le bien-être des réfugiés et des autres personnes qui ont été forcées de fuir » a déclaré la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies et coordonnatrice humanitaire au Tchad, Madame Violette Kakyomya marquant ainsi sa solidarité avec les survivantes. Toujours à Kouchaguine-Moura la Coordonnatrice résidente a remis des kits de dignité de base à quelques femmes membres du comité de femmes du camp. Ce kit est composé d’un minimum d’articles pour une femme dans des moments de vulnérabilité (savon, brosse à dent, serviette hygiénique, dentifrice, …). Avec le Gouverneur de la province du Ouaddaï, Madame Violette Kakyomya a essentiellement échangé sur les impacts positifs des programmes conjoints en faveur des réfugiés et de la population hôte. Ces programmes contribueront à améliorer davantage la cohabitation pacifique déjà existante, témoigne le Gouverneur, le General Brahim Seid Mahamat.
A Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaï et Farchana, Madame Violette Kakyomya a eu des échanges avec toutes les agences des Nations Unies et ONGs Nationales et internationales. Pour elle, les Nations Unies au Tchad opte pour le principe de partenariat de la Plateforme Humanitaire Globale qui établit des standards communs parmi tous les groupes humanitaires en matière d’égalité, de transparence, de complémentarité et de ciblage sur les résultats. Cet appel s'inscrit dans le cadre des consultations annuelles du HCR avec les ONG, coorganisées par le HCR et le Conseil international des agences bénévoles (ICVA). Au cours des echanges à Kouchaguine-Moura, Sarah, 27 ans a indiqué : « pour l’heure, je n’ai aucune intention de retourner au Soudan. Mon seul souci est de trouver une activité génératrice de revenu qui me permettra d’être autonome et de rester au Tchad ». À la fin de sa mission, la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies a visité le 25 février 2021 les points d’entrée des réfugiés soudanais à Adré (département d’Assoungah) et le site de transit avant leur transfert au camp de Kouchaguine-Moura (département de Ouara, à environ 170 Km de la frontière Tchad/Soudan). Elle a aussi participé au 8 -ème convoi de transfert des nouveaux réfugiés vers le camp de Kouchaguine-Moura.
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Histoire
23 juillet 2024
Dr. François Batalingaya a présenté ses lettres de créance au Président de la République S.E.M Mahamat Idriss Deby Itno .
Le nouveau Coordonnateur résident du système des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire au Tchad Dr. François Batalingaya a présenté ses lettres de créance aujourd’hui au cours de la cérémonie de présentation des lettres au Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M Mahamat Idriss Deby Itno. Au cours de cette cérémonie couplée à une audience, Dr. François Batalingaya a saisi l’opportunité pour réitérer l’engagement du système des Nations Unies à soutenir le Gouvernement tchadien et le peuple tchadien dans son ensemble à atteindre pleinement ses objectifs et engagement conformément à la vision du Tchad que nous voulons et qui définit dans le Plan National de Développement. Il a aussi, fait mention que l’ONU est préoccupée par les différentes crises que fait face le Tchad, notamment : La crise Humanitaire, la crise alimentaire et nutritionnelle, le changement climatique et bien d’autres qui sont des menaces et pèsent sur les efforts du gouvernement tchadien vers l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030. Dr. Francois Batalingaya projette durant son mandat au Tchad d’accompagner le pays pour un envole socio-économique, du développement durable avec espoir que les filles et fils du Tchad vivent sereinement dans la paix, la cohésion sociale conformément aux objectifs et résultats identifiés de commun accord dans le Plan cadre de coopération des Nations Unies pour le développement Durable du Tchad (UNSDCF 2024-2026) en lien avec la Vision du Tchad que nous voulons. Le Chef de l’Etat, le Président de la République S.E.M Mahamat Idriss Deby Itno, a exprimé sa satisfaction quant à la traditionnelle collaboration avec le système des Nations Unies. Dr François Batalingaya a pris ses fonctions de Coordinateur Résident du système des Nations Unies et Coordinateur Humanitaire au Tchad le 15 mars 2024, après avoir passé un peu plus de trois ans aux Comores comme Coordonnateur résident des Nations Unies. Il était auparavant Chef du Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) en République centrafricaine.
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Histoire
22 juillet 2024
Les autorités tchadiennes et les partenaires humanitaires se mobilisent pour faire face aux inondations.
Ces dernières années, le Tchad a connu de graves inondations qui ont contraint des milliers de personnes à fuir leur domicile. Cette année encore, en 2024, les prévisions météorologiques annoncent de fortes pluies qui pourraient provoquer des inondations dans certaines villes du Tchad. Pour faire face à cette catastrophe naturelle potentielle, le gouvernement tchadien, à travers le ministère de l'Action sociale, de la Solidarité nationale et de l'Action humanitaire, et les partenaires humanitaires ont tenu une séance de travail samedi dernier pour envisager des mesures en prévision des inondations. Selon la ministre Fatimé Boukar Kossei, « les inondations de 2022 ont laissé un goût amer aux victimes et le gouvernement ne peut pas lutter seul contre ce fléau. Il compte sur l'engagement et le soutien de ses partenaires pour éviter le pire. » Au cours de la réunion, le coordinateur humanitaire Dr François Batalingaya a réitéré le soutien indéfectible des Nations Unies aux efforts du gouvernement pour mettre les populations hors d'état du danger.
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Histoire
15 juillet 2024
Visite officielle de Mme Pramila Patten au Tchad
L'objectif de sa mission au Tchad est de rencontrer les autorités tchadiennes sur les questions de violences basées sur le genre, notamment en période de conflit, et en particulier de collecter et d'analyser des informations pertinentes sur la situation des violences sexuelles liées aux conflits et d'identifier les lacunes (acteurs et mobilisation des ressources) dans la réponse actuelle aux violences sexuelles liées aux conflits en raison des répercussions transfrontalières subies par le Tchad, qui ont exposé les populations réfugiées et rapatriées à des risques de violences sexuelles. Au cours de la journée, elle a rencontré des hautes personnalités, notamment les ministres d'État chargés des affaires étrangères, de la femme et de la justice, ainsi que le ministre de la Santé publique et des affaires humanitaires. Au cours de ses visites, Mme Pramila a déclaré lors de ces visites que : « Les femmes et les filles continuent d'être les principales victimes des violences sexuelles liées au conflit, notamment en raison de l'omniprésence de la discrimination et des inégalités entre les sexes avant le conflit.
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Histoire
04 juillet 2024
Le nouveau représentant du HCR présente ses lettres de créance aux autorités tchadiennes
Le nouveau Représentant du HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, M. Magatte Guisse a présenté ses lettres de créance aux autorités tchadiennes ce 03 juillet 2024, au ministère des Affaires Etrangères à N’Djamena.La cérémonie symbolique a été suivie par un entretien cordial et constructif entre le Représentant du HCR et le ministre des Affaires étrangères son Excellence M. Abderaman Koulamallah. Au cours de cette audience, M. Magatte Guisse a salué « les relations privilégiées qui existent entre son Agence et les autorités tchadiennes ». Il a réitéré « l’engagement du HCR de poursuivre au côté du gouvernement tchadien, les efforts pour la protection, l’assistance et la recherche de solutions durables en faveur des réfugiés, des autres populations déplacées et des communautés qui les accueillent ». L’occasion pour le nouveau Représentant de féliciter le Tchad pour l’accueille de plus de 600 000 réfugiés soudanais depuis la dernière crise qui a commencé le 15 avril 2023. Toujours au sujet de la crise soudanaise, M. Magatte a remercié les bailleurs, l’équipe des Nations Unies, ONGs nationaux, internationaux et les acteurs de développement qui ont accompagné le HCR dans la réponse humanitaire à l’Est du Tchad. En réponse, le ministre des Affaires étrangères son Excellence M. Abderaman Koulamallah a réitéré la tradition d’hospitalité et de solidarité du gouvernement et du peuple tchadien à l’égard des réfugiés ainsi que des Tchadiens en situation de déplacement forcé. Au sortir de l’entretien, le haut fonctionnaire onusien de nationalité sénégalaise, a réitéré, au nom du Haut-Commissaire, à la presse tchadienne, la reconnaissance de son Agence pour les efforts et sacrifices consentis par le Tchad en faveur des réfugiés. Le nouveau Représentant de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, qui était jusqu’à sa nomination Représentant du HCR à Mogadishu en Somalie, s’est félicité de l’hospitalité du Tchad dont il a lui-même bénéficié lorsqu’il était chef de Bureau du HCR à Koukou (province de Sila) de 2011 – 2012. En rapport avec son expérience aux Nations Unies et ses 23 ans de service au HCR durant lesquelles il a travaillé dans beaucoup de pays en Afrique et en Asie, il a participé aux missions de maintien de la paix au sud Liban, au Koweït, en Irak et en République démocratique du Congo. Il a aussi assumé diverses fonctions principales au sein de l’armée sénégalaise avant de rejoindre les Nations Unies.Sur un total 1 751 708 personnes en déplacement forcé au Tchad au 31 mai 2024, 1 260 269 sont des réfugiés et demandeurs d’asile. Cet effectif qui représente environ 3,21% de sa population nationale, hisse le Tchad au rang des pays qui accueillent le plus grand nombre de réfugiés au monde.
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Histoire
03 juillet 2024
Une table-ronde pour intensifier la mobilisation des fonds en faveur de la réponse humanitaire à l'est du Tchad
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux réfugiés (UNHCR) et le Bureau de Coordination des affaires humanitaires (OCHA) ont, conjointement avec le ministère de l’Action Sociale, de la Solidarité et des Affaires Humanitaires, organisé, le 25 juin, une table-ronde à l’intention des bailleurs de fonds et le corps diplomatique. L'objectif de la table ronde était d'intensifier la mobilisation de fonds, alors que la saison des pluies s'installe et réduira les capacités opérationnelles des acteurs humanitaires à fournir l'assistance nécessaire aux personnes dans le besoin et empêchera ces dernières de recevoir l'aide dont elles ont le plus besoin. Actuellement, seuls 17 % du plan de réponse humanitaire 2024 sont financés, ce qui suscite de vives inquiétudes. Au cours des trois prochains mois, les acteurs humanitaires auront besoin d'environ 142 millions de dollars pour relocaliser environ 150 000 réfugiés soudanais vivant près de la frontière dans trois nouveaux camps dotés de services sociaux, et fournir une aide alimentaire d'urgence et des services d'approvisionnement en eau, d'hygiène et d'assainissement à 600 000 personnes issues des communautés d'accueil et à 180 000 rapatriés. « En convoquant cette table ronde, le gouvernement émet l’espoir que nous en sortirons avec des engagements fermes de votre part dont les déboursements seront tout aussi rapides pour nous permettre d’éviter une catastrophe humanitaire d’ampleur inédite à l’Est avec de possibles menaces sur la sécurité collective », a déclaré la ministre de l’Action sociale, de la solidarité et des affaires humanitaires, Mme Fatimé Boukar Kosséi.Ce message de la ministre est renforcé par le Coordonnateur humanitaire. “Ces vulnérabilités seront aggravées par la saison pluvieuse qui, non seulement va limiter l’accès des acteurs humanitaires à cette population et à l’opportunité de leur relocalisation, mais également cette période est propice aux maladies épidémiques qui risquent de survenir dans les conditions de surpeuplement dans lesquelles vivent ces nouveaux arrivants. Ainsi, il y a nécessité d’agir en urgence et maintenant avant que l’accès à cette population ne soit rendu impossible”, a insisté Dr. François Batalingaya. Le déficit critique de financement a déjà contraint les partenaires à prioriser les interventions de première nécessité au détriment notamment de l'éducation, des initiatives de soutien aux moyens de subsistance et à la résilience, d’une réponse globale à la violence basée sur le genre, ainsi que de la protection de l'environnement.
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Communiqué de presse
23 juillet 2024
Dr François Batalingaya a présenté ses lettres de créance au Président de la République S.E. M Mahamat Idriss Deby ITNO
N’Djamena 23 juillet 2024_Le nouveau Coordonnateur résident du système des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire au Tchad Dr. François Batalingaya a présenté ses lettres de créance aujourd’hui au cours de la cérémonie de présentation des lettres au Président de la République, Chef de l’Etat, S.E.M Mahamat Idriss Deby Itno.Au cours de cette cérémonie couplée à une audience, Dr. François Batalingaya a saisi l’opportunité pour réitérer l’engagement du système des Nations Unies à soutenir le Gouvernement tchadien et le peuple tchadien dans son ensemble à atteindre pleinement ses objectifs et engagement conformément à la vision du Tchad que nous voulons et qui définit dans le Plan National de Développement. Il a aussi, fait mention que l’ONU est préoccupée par les différentes crises que fait face le Tchad, notamment : La crise Humanitaire, la crise alimentaire et nutritionnelle, le changement climatique et bien d’autres qui sont des menaces et pèsent sur les efforts du gouvernement tchadien vers l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030. Dr. Francois Batalingaya projette durant son mandat au Tchad d’accompagner le pays pour un envole socio-économique, du développement durable avec espoir que les filles et fils du Tchad vivent sereinement dans la paix, la cohésion sociale conformément aux objectifs et résultats identifiés de commun accord dans le Plan cadre de coopération des Nations Unies pour le développement Durable du Tchad (UNSDCF 2024-2026) en lien avec la Vision du Tchad que nous voulons. Le Chef de l’Etat, le Président de la République S.E.M Mahamat Idriss Deby Itno, a exprimé sa satisfaction quant à la traditionnelle collaboration avec le système des Nations Unies. Dr François Batalingaya a pris ses fonctions de Coordinateur Résident du système des Nations Unies et Coordinateur Humanitaire au Tchad le 15 mars 2024, après avoir passé un peu plus de trois ans aux Comores comme Coordonnateur résident des Nations Unies. Il était auparavant Chef du Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) en République centrafricaine. Dr François dispose d’une expérience professionnelle de 30 ans dans les domaines du développement international et de l’action humanitaire. Avant de rejoindre les Nations Unies, il a travaillé pour les ONGs GOAL Global pendant deux ans (1993 – 1995) et World Vision International pendant 23 ans (1995 – 2018). Il a occupé plusieurs postes de direction dont celui de Chargé de programmes en Uganda, Libéria, et Mozambique ; Directeur pays en Somalie et au Kenya ; Directeur régional des secours d’urgence pour l'Afrique de l'Ouest basé à Dakar, et Directeur principal des affaires humanitaires basé à Washington, DC. Il a été simultanément professeur-auxiliaire à l'Université Eastern à Philadelphie aux États-Unis pendant 15 ans (2004 – 2019), enseignant le cours d’Assistance humanitaire et atténuation des catastrophes et urgences humanitaires complexes.Dr François est titulaire d'un doctorat en politiques de santé publique de l'Université Walden à Minneapolis, d'un diplôme de 3e cycle en recherches en sciences sociales de l’Université Lancaster au Royaume-Uni, d’un diplôme d'études supérieures en assistance humanitaire de l'Université Fordham à New York, et d'une maîtrise en santé publique de l'Université Tulane à New Orleans, USA. Marié à Epiphanie et père de trois jeunes adultes, François parle français, anglais et portugais. **********Pour plus d’information s’adresser à :M. Dohou Pascal Ferso, Chargé de Communication pour l’appui aux programmes et de sensibilisation. Tel : 66 66 16 71 Email : pascal.ferso@un.org A Propos : L’ONU au Tchad Le Tchad est membre de l’Organisation des Nations Unies (ONU) depuis le 20 septembre 1960. En tant que partenaire impartial et de confiance, l’ONU appuie le gouvernement et le peuple tchadiens dans la mise en œuvre des politiques nationales pour répondre plus efficacement aux défis majeurs de développement et humanitaires auxquels le pays est confronté. Seize agences onusiennes sont actives au Tchad. La majorité a des bureaux à N’Djamena et à l’intérieur du pays.
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Communiqué de presse
07 décembre 2023
Signature du nouveau cadre de coopération UNSDCF 2024-2026
Dans le cadre de la coopération entre le Gouvernement de la République du Tchad et le système des Nations Unies, à la suite de l’expiration du cadre de coopération pour l'assistance au développement (UNDAF 2017-2023) le 31 décembre 2023, une nouvelle étape a été atteinte. En effet, Ce 7 décembre 2023, le gouvernement du Tchad et le système des Nations Unies ont signé un nouveau ‘‘Cadre de Coopération des Nations Unies pour le développement durable (UNSDCF) pour la période 2024-2026’’.
Ce cadre de coopération est basé sur une vision commune entre le gouvernement et les Nations Unies qui est : « Le Tchad, une nation apaisée, unifiée dans sa diversité culturelle, résiliente grâce à une économie transformée et offrant un cadre de vie agréable pour le bien-être de tous », à l’horizon 2030. Cette vision se concrétisera par le renforcement continu et l’intensification du dialogue politique, l'expansion du développement sous toutes ses formes, la consolidation de l'État de droit, l'amélioration des infrastructures énergétiques, la poursuite des efforts en matière d'action climatique, et une implication active dans la consolidation des acquis de développement et de la stabilité sous régionale.
Lors de la signature de ce nouveau cadre, Mme Violette Kakyomya, Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies, a déclaré : « Ce cadre de coopération UNSDCF 2024-2026 englobe toutes les interventions des agences et programmes des Nations Unies pour soutenir les priorités nationales, conformément à la Vision 2030 'Le Tchad que nous voulons', telles que définies dans le Plan National de Développement (PND 2024-2028), ainsi que les actions visant à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). » Elle a ajouté : « Ce document cadre est essentiel pour la planification, la mise en œuvre et le suivi des actions des Nations Unies, en harmonie avec les enjeux de développement du pays. »
L'UNSDCF 2024-2026 s'appuie sur une évaluation indépendante de l'UNDAF 2017-2023 et une analyse commune de pays (CCA) réalisée par l'ONU. Sa mise en œuvre, son suivi et son reporting seront conjointement assurés par le gouvernement du Tchad et le système des Nations Unies via un comité de pilotage conjoint.
Aligné avec la Vision 2030 « Le Tchad que nous voulons », ce cadre de coopération soutiendra la mise en œuvre du PND 2024-2028 à travers quatre axes stratégiques : Services sociaux de base; Systèmes alimentaires ; Gouvernance, paix et sécurité ; et Croissance économique inclusive. Ces 4 axes correspondent aux priorités du Gouvernement du Tchad : renforcement de l'unité nationale, amélioration de la gouvernance et de l'État de droit, transformation structurelle de l'économie par la diversification, et amélioration des conditions de vie et réduction des inégalités sociales.
Concernant la réalisation de ces objectifs, M. Moussa Batraki, Ministre de la prospective économique et des partenariats internationaux a souligné : « La réussite de ce cadre de coopération dépend de l’appropriation nationale et des contributions essentielles du secteur privé, de la société civile, des médias, des instituts universitaires et de recherche, des syndicats, des autorités locales et nationales, des leaders religieux et traditionnels, ainsi que des partenaires au développement bilatéraux et multilatéraux. Ensemble, grâce à ce partenariat, nous œuvrerons pour un Tchad garantissant à tous un accès à des emplois dignes, à des services sociaux de qualité, et un pays où femmes, jeunes, enfants, personnes handicapées et déplacées, réfugiés, migrants et nomades jouiront – ensemble - de tous leurs droits. »
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Pour plus d’informations :
M. Dohou Pascal Ferso, Chargé de communication du Bureau de la coordination du système des Nations Unies au Tchad. Email : pascal.ferso@un.org Tel : +235 66 66 16 71
Mme Khadidja Douga, Directrice de communication du Ministère de la Prospective Economique et des Partenariats Internationaux. Email : dougkhad@gmail.com Tel : +235 91 37 68 80 / 65 71 10 52
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Communiqué de presse
25 juin 2023
L’afflux des réfugiés soudanais provoque une crise humanitaire au Tchad
La plupart des personnes qui franchissent la frontière du Tchad sont des femmes et des enfants qui arrivent dans un état de dénuement total, beaucoup parmi eux sont blessés, parfois gravement. Les témoignages des survivants décrivent de violentes attaques contre les civils au Soudan, des meurtres et la destruction de villages à El-Geneina et dans ses environs.
Le gouvernement du Tchad a mobilisé toutes les ressources possibles pour sécuriser la zone frontalière et fournir une assistance aux réfugiés. Dans un acte de solidarité, le Président de Transition s’est rendu dans la ville frontalière d’Adré les 17 et 18 juin, amenant avec lui, des camions chargés de nourriture. Le Président a partagé un repas avec les réfugiés hébergés dans des écoles et autres sites de fortune à Adré. Il a réitéré l’engagement du gouvernement tchadien à continuer à travailler avec ses partenaires pour apporter une aide humanitaire et assurer la sécurité des réfugiés fuyant cette guerre atroce.
"Les agences humanitaires travaillent en étroite collaboration avec le gouvernement pour fournir des services essentiels de protection, tels que les abris d’urgence, l’accès à l’eau potable, l’assainissement, l’hygiène et les soins de santé, ainsi qu’un soutien psychosocial aux personnes les plus vulnérables dans les zones touchées. Notre objectif premier est d’assurer leur sécurité et leur bien-être, tout en facilitant leur réinstallation dans des lieux plus sûrs, loin de la frontière », a déclaré Madame Violette Kakyomya, Coordonnatrice Résidente du système des Nations Unies/Coordonnatrice Humanitaire pour le Tchad.
Dans le cadre de la réponse humanitaire, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), en étroite collaboration avec la Commission nationale d’accueil de réinsertion des réfugiés et des rapatriés (CNARR), a relocalisé quelque 25 000 personnes dans des extensions de sept (7) camps de réfugiés existants et dans deux camps nouvellement créés dans l’Est du Tchad. Cependant, les défis ont été exacerbés par le début des pluies torrentielles dans la région orientale du Tchad. L’inondation des oueds et des routes a gravement entravé les opérations et rendu les routes impraticables.
Le HCR et ses partenaires fournissent des articles non alimentaires et des repas chauds aux ménages réfugiés, étendent les camps de réfugiés existants et construisent trois (3) nouveaux camps de réfugiés et un centre de transit, tandis que le Programme alimentaire mondial (PAM) a distribué de la nourriture à plus de 105 000 réfugiés, rapatriés et membres vulnérables des communautés d’accueil. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a distribué une aide financière polyvalente à 12 874 rapatriés et, en coordination avec d’autres partenaires, fournit des bâches en plastique comme élément de base pour la construction d’abris contre la pluie et de latrines. Le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et d’autres partenaires fournissent des services de santé reproductive.
À Adre, le gouvernement et les partenaires humanitaires fournissent des soins médicaux par l’intermédiaire de l’hôpital et de cliniques mobiles. L’acheminement de l’eau par camion est également en cours, et des puits de forage et des latrines sont construits avec l’aide du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et de ses partenaires.
Face à l’escalade du conflit au Soudan, le gouvernement tchadien estime que de nombreuses autres personnes chercheront à se mettre à l’abri au Tchad au cours des six prochains mois. « Face à cette crise et aux personnes dont il doit s’occuper, le Tchad ne peut actuellement pas résoudre le problème tout seul. Nous demandons à la communauté internationale de se mobiliser davantage pour nous aider à assurer la continuité des services aux réfugiés, aux rapatriés et aux populations hôtes ainsi que la prise en charge des blessés », a déclaré Dr Abdelmadjid Abderahim, ministre de la santé publique et de la prévention, l’un des membres du gouvernement qui s’est rendu à Adré avec le chef de l’État. Le ministère de la santé mobilise davantage de ressources humaines et matérielles pour renforcer les services existants dans les structures sanitaires des zones frontalières.
Le conflit au Soudan a également un impact sur les communautés d’accueil au Tchad, en perturbant la chaîne d’approvisionnement du pays, accentuant les difficultés rencontrées par les populations vulnérables dans l’Est du pays. Les prix des aliments de base dans la région ont plus que doublé depuis le début du conflit. Avant les récents afflux, le pays accueillait déjà plus d’un million de personnes déplacées de force, dont 407 000 réfugiés soudanais à l’Est du Tchad.
L’effort conjugué du gouvernement et de la communauté humanitaire a été significatif dans la période d’urgence aiguë, mais l’ampleur de cette crise nécessite rapidement, plus de financement pour sauver des vies. Le gouvernement et ses partenaires appellent urgemment à une plus grande mobilisation de la communauté internationale pour répondre à cette crise en cours. ''Il est plus qu’urgent qu’une conférence internationale ou une table ronde sur la mobilisation des fonds pour aider le Tchad à faire face aux multiples défis liés à la gestion des réfugiés en cette période de début des pluies soit convoquée très rapidement. Ainsi ces fonds, appui ou aide, permettraient la prise en charge psycho-sociale, alimentaire, sanitaire, éducative, d’installation ou hébergement, etc. Sans votre sollicitude, votre solidarité et votre élan de cœur, le Tchad ne pourra pas supporter seul le poids de cette crise'' A déclaré le Premier ministre Saleh Kebzabo.
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Pour plus d’informations, veuillez contacter :
M. Fidel Komono Pofiné, Directeur de la Communication de la Primature, komonofidel@gmail.com,Tel :(+235) 66 27 18 49
Tadjadine Mahamat All-Amin, Directeur de la Communication du Ministère de la Santé publique et de la prévention, mhttadj7@yahoo.fr, Tel : (+235) 66 22 11 12
M. Pascal Dohou Ferso, Chargé de communication, Bureau de la Coordination du système des Nations Unies au Tchad pascal.ferso@un.org, Tel : (+235) 66 66 16 71
Mme Fragkiska Megaloudi, Chargée de l’information publique OCHA, fragkiska.megaloudi@un.org, Tel : (+235) 68 000 841
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Communiqué de presse
05 juin 2023
L’ONU observera la Journée internationale des Casques bleus le 25 mai
La Journée internationale des Casques bleus de l’ONU sera observée le jeudi 25 mai 2023 au siège de l’Organisation, à New York.
Cette année marque le 75e anniversaire du maintien de la paix des Nations Unies. En 1948, la première opération de maintien de la paix de l’ONU, a été déployée au Moyen-Orient pour superviser la mise en œuvre des accords d'armistice israélo-arabes, sous le nom d’Organisation des Nations Unies chargée de la surveillance de la trêve au Moyen-Orient (ONUST). Depuis, plus de deux millions d'hommes et de femmes provenant de 125 pays ont servi dans 71 missions de maintien de la paix à travers le monde. Actuellement, près de 87 000 hommes et femmes sont présents dans 12 zones de conflits en Afrique, en Asie, en Europe et au Moyen-Orient.
Le Tchad est le 13e pays contributeur de troupes et de personnel de police aux opérations de maintien de la paix de l’ONU. Plus de 1 400 soldats et policiers tchadiens sont actuellement déployés dans les missions de l’ONU en République démocratique du Congo, au Mali et au Sahara occidental. Lors des célébrations au siège de l’organisation, le Secrétaire général, António Guterres, déposera une gerbe de fleurs en l’honneur des plus de 4 200 Casques bleus ayant perdu la vie depuis 1948. Il présidera également une cérémonie dans la salle de l’Assemblée générale pour la remise de la Médaille Dag Hammarskjöld décernée à titre posthume aux 103 militaires, policiers et personnels civils tombés en servant sous le drapeau de l’ONU.
Cinq militaires tchadiens figurent parmi les casques bleus auxquels il sera rendu hommage lors d’une cérémonie à l’ONU: le 2e Classe Assemgar Motangar BONHEUR, le 2e Classe Brahim Toubaye ALI, le Capitaine Dady Barkai ABAKAR, le 2e Classe Hisseine Hassan MAHAMOUD et le 2e Classe Ahamat Moukour SABOUR. Tous servaient dans la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
Le Secrétaire général remettra par ailleurs le prix 2022 du « Militaire de l’année pour la défense de l’égalité des genres » à la Capitaine Cecilia Erzuah, une officière des forces armées du Ghana qui a servi au sein de Force de sécurité intérimaire de l'ONU pour Abyei.
Créé en 2016, le prix reconnaît le dévouement et les efforts d'un casque bleu dans la promotion des principes de la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité. Dans un message à cette occasion, le Secrétaire général a dit : « Les casques bleus de l’ONU sont le cœur battant de notre engagement en faveur d'un monde plus pacifique. Depuis 75 ans, ils soutiennent des personnes et des communautés affectées par des conflits et des bouleversements par le monde. Aujourd'hui, à l'occasion de la Journée internationale des Casques bleus, nous rendons hommage à leurs contributions extraordinaires à la paix et à la sécurité internationales. Le thème de cette année, « La paix commence avec moi », salue la contribution et les efforts des casques bleus aux côtés de nombreux partenaires, y compris les communautés que nous servons pour assurer la paix et le progrès.
Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a pour sa part déclaré : « Le maintien de la paix de l’ONU est un exemple remarquable de la façon dont des partenariats solides et une volonté politique collective peuvent aboutir à des changements significatifs. En collaboration avec les communautés locales et d'autres partenaires, notre personnel protège les civils, propose des solutions politiques et aide à mettre fin aux conflits dans la poursuite d'une paix durable. Nous apprécions le soutien de toutes les parties prenantes pour garantir que les opérations de maintien de la paix des Nations Unies puissent continuer à fonctionner comme un outil multilatéral efficace pour la paix et la sécurité mondiales ».
La Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies a été établie par l'Assemblée générale en 2002 pour rendre hommage à tous les hommes et femmes servant dans les opérations de maintien de la paix de l'ONU et pour honorer la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la cause de la paix.
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Communiqué de presse
05 juin 2023
Les organisations humanitaires au Tchad ont un besoin urgent de financement pour répondre aux besoins des réfugiés et des rapatriés du Soudan.
Au total, environ 80 000 personnes (réfugiés et rapatriés) ont fui le Soudan vers le Tchad depuis le début du conflit à Khartoum le 15 avril. Les agences humanitaires au Tchad travaillent en étroite collaboration avec le gouvernement tchadien afin d'intensifier la réponse à cette crise humanitaire croissante.
La grande majorité des réfugiés et des rapatriés sont des femmes et des enfants et vivent encore principalement dans des conditions précaires près de la frontière où la situation sécuritaire est imprévisible. L'Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a lancé une opération de réinstallation des réfugiés loin de la frontière, dans des sites existants. L'Agence des Nations unies pour les migrations (OIM) aide les migrants tchadiens qui rentrent chez eux à s'installer dans des sites éloignés de la frontière. Nous sommes confrontés à d'énormes défis logistiques, à une pénurie de fonds et nous travaillons 24 heures sur 24 pour déplacer autant de personnes que possibles avant que la saison des pluies ne rende les routes impraticables. La récente recrudescence des combats rend encore plus urgente la réinstallation des personnes qui se trouvent actuellement près de la frontière afin de garantir leur sécurité.
"L'interaction avec les réfugiés et les rapatriés à la frontière à Koufroun aujourd'hui a mis en évidence l'urgence d'intensifier la réponse. Même s'ils ont trouvé refuge au Tchad, ils ne sont pas en sécurité tant qu'ils n'ont pas été déplacés loin de la frontière. La perte malheureuse d'une femme réfugiée hier, à 200 mètres à l'intérieur du territoire tchadien, après avoir été touchée par des tirs provenant du côté soudanais, fait de la relocalisation une priorité impérative". - a déclaré Mme Violette Kakyomya, Coordinatrice Humanitaire.
Jusqu'à présent, la réponse humanitaire a permis de fournir des abris, de distribuer des kits d'articles ménagers et d'apporter une aide alimentaire d'urgence. Un enfant sur cinq âgé de six à 59 mois souffre de malnutrition aiguë et a besoin d'un soutien nutritionnel d'urgence. Les agences des Nations unies et les ONG ont mis en place des cliniques mobiles qui proposent des consultations sur mesure en matière de nutrition, de santé génésique, de vaccination et de santé mentale. Cependant, cette assistance est encore limitée et n'a atteint qu'une petite partie des personnes dans le besoin.
Le Tchad accueille déjà environ 600 000 réfugiés, soit la plus grande population de réfugiés en Afrique occidentale et centrale, dont 400 000 réfugiés soudanais. L'extraordinaire hospitalité du gouvernement tchadien et de son peuple a été démontrée une fois de plus dans cette crise. Les efforts conjoints du gouvernement et de la communauté humanitaire ont été considérables dans la période d'urgence aiguë, mais l'ampleur de cette crise nécessite un financement urgent pour sauver des vies.
La communauté humanitaire au Tchad a élaboré un plan d'intervention qui nécessite 129 millions de dollars pour répondre aux besoins prévus de 135 000 personnes au cours des six prochains mois. À l'heure actuelle, seuls 21 % des fonds ont été engagés.
Avant cette crise, le gouvernement tchadien et ses partenaires humanitaires ont lancé le Plan de réponse humanitaire (PRH) pour 2023, doté de 670 millions de dollars pour répondre aux besoins humanitaires dans l'ensemble du pays. Le plan n'a reçu que 5 % de ses besoins financiers jusqu'à présent.
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