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13 mars 2023
Accord de près de 4,5 millions de dollars pour le Tchad
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08 mars 2023
MESSAGE À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES
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08 mars 2023
Journée Internationale de la Femme, édition2023
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Les objectifs de développement durable au Tchad
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Tchad:
Histoire
16 novembre 2022
Appel à agir au plus vite dans la province du Lac au Tchad
La mission conjointe de l'équipe humanitaire pays, conduite par Mme Violette Kakyomya, Coordonnatrice humanitaire, y compris M. Idriss Bachar Aky, Directeur général du ministère des Affaires foncières, SEM Gordon Kricke, Ambassadeur de la République d'Allemagne, M. Dieudonné Bamouni, Chef de bureau OCHA, M. Joel Kakitsha, Coordonnateur d’urgence UNFPA, et M. Papy Kabwe, Chef de mission Intersos, s’est rendue dans la province du Lac et a constaté la mise en place du comité de gestion de crise liée aux inondations, créé par le gouverneur avec l’appui des humanitaires.
Plus de 45,000 personnes ont été affectées par les inondations pluviales dans la province du Lac. Avec la montée des eaux provenant du Chari, il est estimé que 100 000 autres personnes seront affectées, dont plusieurs d’entre elles qui vivent déjà sur des sites isolés et de fortune. En préparation, le comité de gestion de crise a identifié 8 sites potentiels pour accueillir les sinistrés, cependant un travail important d’aménagement des sites est nécessaire puisqu’il n’y a absolument rien sur place. A ce titre, une mission d’évaluation pour mieux appréhender les besoins multisectoriels d’urgence est en cours de planification.
Une fois rendu sur le terrain, les membres de la mission ont constatés que des sites spontanés était déjà occupés. Dans le site spontané de Yakoua, par exemple, les personnes déplacées n’ont reçu que des biscuits énergétiques et les kits d’hygiène pour femmes. Ils se contentent donc de construire des abris de fortunes et n’ont pas accès à des infrastructures sanitaires, ni d’hygiène.
A ce jour, selon le comité, sur les cinq départements de la province du Lac, les départements de Mandi et Kaya ont déjà été affectés. 25 localités ont été touchés, dont certains totalement disparu.
Le plan de réponse national aux inondations, qui nécessite 70 millions de dollars, n'est actuellement financé qu'à hauteur de 28 %. Tout le monde (Acteurs étatiques, acteurs humanitaire, acteur de développement et partenaires financiers) doit se mobiliser. Plus tard sera tard. C’est maintenant que ces personnes sinistrées du Lac ont urgemment besoin de notre assistance et de notre solidarité.
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Histoire
02 mars 2021
“Les Nations Unies protègent les droits et le bien-être des réfugiés et des autres personnes qui ont été forcées de fuir”
La Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies et coordonnatrice humanitaire au Tchad, Madame Violette Kakyomya accompagnée des représentants du HCR, Monsieur Papa Kysma Sylla et de l’UNFPA, Dr Sennen Hounton, de la Chef de Bureau de OCHA au Tchad Madame Belinda Holdsworth, et des chefs de bureau du PAM, de l’OMS et de l’UNICEF a effectué une mission du 23 au 26 février 2021 dans la province du Ouaddaï. L’objectif de cette mission de terrain était d’apprécier les interventions multisectorielles des Agences des Nations Unies dans la province, d’échanger avec les autorités locales et apprécier la réponse du HCR et ses partenaires à l’afflux des nouveaux réfugiés soudanais. La Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies a rencontré les comités contre les violences sexuelles et sexistes (SGBV) et les groupes des pairs-éducateurs SGBV des camps de farchana (premier camp ouvert à l’Est du Tchad le 17 janvier 2004) et Kouchaguine-Moura (le dernier ouvert le 04 février 2019). « Les conséquences des violences sexuelles et sexistes sont dévastatrices. L’objectif principal des Nations Unies est de protéger les droits et le bien-être des réfugiés et des autres personnes qui ont été forcées de fuir » a déclaré la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies et coordonnatrice humanitaire au Tchad, Madame Violette Kakyomya marquant ainsi sa solidarité avec les survivantes. Toujours à Kouchaguine-Moura la Coordonnatrice résidente a remis des kits de dignité de base à quelques femmes membres du comité de femmes du camp. Ce kit est composé d’un minimum d’articles pour une femme dans des moments de vulnérabilité (savon, brosse à dent, serviette hygiénique, dentifrice, …). Avec le Gouverneur de la province du Ouaddaï, Madame Violette Kakyomya a essentiellement échangé sur les impacts positifs des programmes conjoints en faveur des réfugiés et de la population hôte. Ces programmes contribueront à améliorer davantage la cohabitation pacifique déjà existante, témoigne le Gouverneur, le General Brahim Seid Mahamat.
A Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaï et Farchana, Madame Violette Kakyomya a eu des échanges avec toutes les agences des Nations Unies et ONGs Nationales et internationales. Pour elle, les Nations Unies au Tchad opte pour le principe de partenariat de la Plateforme Humanitaire Globale qui établit des standards communs parmi tous les groupes humanitaires en matière d’égalité, de transparence, de complémentarité et de ciblage sur les résultats. Cet appel s'inscrit dans le cadre des consultations annuelles du HCR avec les ONG, coorganisées par le HCR et le Conseil international des agences bénévoles (ICVA). Au cours des echanges à Kouchaguine-Moura, Sarah, 27 ans a indiqué : « pour l’heure, je n’ai aucune intention de retourner au Soudan. Mon seul souci est de trouver une activité génératrice de revenu qui me permettra d’être autonome et de rester au Tchad ». À la fin de sa mission, la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies a visité le 25 février 2021 les points d’entrée des réfugiés soudanais à Adré (département d’Assoungah) et le site de transit avant leur transfert au camp de Kouchaguine-Moura (département de Ouara, à environ 170 Km de la frontière Tchad/Soudan). Elle a aussi participé au 8 -ème convoi de transfert des nouveaux réfugiés vers le camp de Kouchaguine-Moura.
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13 mars 2023
Accord de près de 4,5 millions de dollars pour le Tchad
L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et le Gouvernement du Japon ont signé un accord de près de 4,5 millions de dollars (2,76 milliards de FCFA) pour fournir une assistance humanitaire aux réfugiés, aux déplacés internes et aux communautés d'accueil au Tchad. L'ONU Tchad est très reconnaissante au Japon pour son soutien multiforme.
Cette contribution comble le déficit de financement pour assurer l'accès aux services de base pour environ 45 000 réfugiés centrafricains et plus de 200 000 Tchadiens déplacés dans la province du lac Tchad. L'argent sera utilisé pour renforcer l'accès aux services sociaux de base tels que la protection, la santé, l'éducation, l'eau, l'hygiène et l'assainissement, et les abris pour les populations déplacées, y compris les femmes et les enfants, et les communautés d'accueil.
Le financement du Japon est le résultat de l'annonce faite par le pays lors de la septième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique.
Le financement du Japon est le résultat de l'annonce faite par le pays lors de la septième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique.
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08 mars 2023
Journée Internationale de la Femme, édition2023
Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat
Monsieur le Premier Ministre du Gouvernement de l’Union Nationale
Monsieur le Président du Conseil National de Transition
Mesdames et Messieurs les Présidents des Grandes Institutions de la République
Madame la Ministre du Genre et de la Solidarité Nationale
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement
Mesdames et Messieurs les Chefs des Missions Diplomatiques et Représentants des Organisations Internationales
Madame le Délégué Générale du Gouvernement auprès de la Commune de N’Djamena,
Monsieur le Maire de la ville de N’Djamena
Sa Majesté, le Sultan de N’Djamena
Distingués invités, Mesdames et Messieurs
Depuis 1977, l'Organisation des Nations Unies (ONU) célèbre le 8 mars comme la journée internationale des droits des femmes. Et aujourd’hui, le Tchad, à l’instar des autres nations du monde entier, s’engage une fois de plus, dans cet élan de commémoration, marquant ainsi son engagement à bâtir une Union qui ne laisse personne de côté.
Cette journée de sensibilisation et de mobilisation offre l’opportunité de reconnaitre les progrès réalisés en matière de lutte pour les droits des femmes, d’apprécier et de célébrer les actes des femmes qui contribuent à façonner l’histoire du Tchad, d’écouter leurs revendications et d’évaluer le chemin qui reste à parcourir pour parvenir à l’égalité de genre.
Je profite de l’occasion pour saluer les efforts fournis par le gouvernement pour accorder à la femme tchadienne, une place de choix en tant qu’actrice de développement et de consolidation de la paix.
Mesdames et Messieurs,
Le Tchad a célébré cette année la Semaine Nationale de la Femme Tchadienne (SENAFET) sous le thème : « Femme, Paix, sécurité, justice et réconciliation pour un Tchad égalitaire ». Ce thème est opportun et s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action national de la Résolution 1325 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur l’agenda Femme, paix et sécurité, récemment adopté par le Gouvernement d’Union Nationale.
Le Système des Nations Unies a accompagné le Gouvernement dans ses efforts de promotion de la participation des femmes au processus de consolidation de la paix et de la sécurité à travers :
L’appui à l’élaboration et à l’adoption du plan d’action national de la R1325 sur la femme, la paix et la sécurité
L’appui pour la participation significative des femmes au Dialogue National Inclusif et Souverain
La réalisation d’une étude en cours sur les leviers socio culturels facilitant la contribution des femmes à la paix, la cohésion sociale et la cohabitation pacifique
Le décret présidentiel portant création de l’Observatoire de Promotion de l’Egalité de Genre (OPEEG) pour ne citer que ceux-là.
Mesdames et Messieurs,
Le thème de la Journée internationale des femmes édition 2023 intitulé : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes », met en évidence l’importance des technologies inclusives et transformatrices et d’une éducation numérique. Ce thème invite les pays à porter davantage de réflexions et d’explorer l’impact de l’écart entre les sexes dans le numérique, sur l’élargissement des inégalités économiques et sociales. Il met également en évidence la nécessité de protéger les droits des femmes et des filles dans les espaces numériques et de s’attaquer à la violence basée sur le genre en ligne. Une approche sensible à l’égalité de genre en matière d’innovation, de technologies et d’éducation numériques peut sensibiliser davantage les femmes et les filles à leurs droits et à leur engagement civique.
Les progrès en matière de technologies numériques offrent d’immenses possibilités de relever les défis du développement même si, les inégalités deviennent de plus en plus évidentes dans les compétences numériques et l’accès aux technologies et que les femmes sont laissées pour compte en raison de cette fracture numérique entre les sexes.
Selon rapport « Gros plan sur l’égalité des sexes 2022 » d’ONU Femmes, à l’échelle mondiale, les femmes n’occupent que 02 emplois sur 10 dans les sciences, l’ingénierie, les technologies de l’information et de la communication (TIC). Dans les 20 plus grandes entreprises technologiques mondiales, les femmes représentent 33% de la main-d’œuvre, mais occupent seulement 01 poste de direction sur 04. Quant aux inventrices, elles ne représentent que 16,5% des inventeurs inscrits sur les demandes internationales de brevet dans le monde.
C’est fort de ce constat que le Secrétaire Général des Nations Unies, Mr ANTONION GUTERES dans son message à l’occasion de la Journée internationale de la Femme édition 2023, a déclaré et je cite : « Nous devons agir sur plusieurs fronts pour faire en sorte que les femmes et les filles puissent contribuer pleinement au savoir universel sur les plans scientifique et technologique. Nous devons faire tomber les barrières, qu’il s’agisse de données discriminatoires ou de stéréotypes qui détournent les filles des disciplines scientifiques dès leur plus jeune âge. Les décideurs de tous bords doivent élargir la participation des femmes et leur accès aux plus hautes responsabilités dans le domaine de la science et de la technologie, au moyen de quotas si nécessaire. Nous devons également agir pour offrir aux femmes un environnement numérique sûr et mettre fin à l’impunité des auteurs d’agressions en ligne et des plateformes numériques qui leur permettent de perpétrer de tels actes. Investir en faveur des femmes et des filles est le moyen le plus sûr d’améliorer le sort de toutes les personnes, communautés et pays, et de mener à bien le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Ensemble, construisons un monde plus inclusif, plus juste et plus prospère pour les femmes et les filles, les hommes et les garçons, partout dans le monde » Fin de citation
Mesdames et Messieurs, distingués invités
Le Tchad a développé son Plan Stratégique de Développement du Numérique et des Postes pour la période 2020-2030 dont le quatrième axe repose sur le développement du capital humain pour promouvoir la recherche scientifique. Il est important de prendre en compte la fracture numérique liée au genre dans la réalisation de cet axe.
Au Tchad, il y a des femmes qui ont réussi à se faire une place dans l’univers fortement masculin du numérique. Je voudrais parler des femmes et filles Développeuses, entrepreneures et communicatrices digitales, Greentech, alliant l’agriculture bio et digitale pour ne citer que ces quelques exemples. Ces femmes sont à encourager car elles sont des modèles locaux pouvant inspirer les jeunes filles. Le Système des Nations Unies à travers le Laboratoire de l’innovation ainsi que d’autres initiatives telles que Kelou digitale, U-Reports etc. contribuent à accroitre l’accès des femmes et filles tchadiennes au numérique.
Pour terminer mon propos, je voudrais, au nom de l’ensemble de l’Equipe pays du Système des Nations Unies au Tchad, souhaiter à mes sœurs tchadiennes, une excellente Journée Internationale de la femme tout en les encourageant à poursuivre la lutte pour l'égalité dans tous les domaines.
Je vous remercie.
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Histoire
08 mars 2023
MESSAGE À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES
Selon les dernières prévisions, au rythme actuel, il faudra encore 300 ans pour atteindre la pleine égalité des genres.
Aujourd’hui, les femmes et les filles sont les premières et les plus durement touchées par les crises qui s’enchaînent, de la guerre en Ukraine à l’urgence climatique. Sur fond de recul mondial de la démocratie, les droits des femmes de disposer de leur corps et d’avoir le contrôle de leur vie sont remis en question et bafoués.
Deux statistiques témoignent très clairement de notre échec.
D’une part, toutes les dix minutes, une femme ou une fille est assassinée par un membre de sa famille ou un partenaire intime.
D’autre part, toutes les deux minutes, une femme meurt pendant la grossesse ou l’accouchement. La plupart de ces décès pourraient parfaitement être évités.
En cette journée internationale des femmes, nous devons nous engager à faire mieux. Nous devons inverser ces terribles tendances et lutter afin de préserver la vie et les droits des femmes et des filles partout dans le monde.
C’est l’une de mes principales priorités et un élément central du travail de l’Organisation des Nations Unies dans le monde entier.
Du Soudan du Sud au Myanmar, nous soutenons les femmes et les filles dans les situations de crise et veillons à ce que leurs voix soient entendues dans les processus de paix.
La Vice-Secrétaire générale, Amina Mohammed, s’est récemment rendue en Afghanistan avec un message pour les autorités : les femmes et les filles ont des droits humains fondamentaux et nous ne cesserons jamais de les défendre.
Cette année, la Journée internationale des femmes a pour thème principal la réduction des disparités entre femmes et hommes dans les domaines de la science, de la technologie et de l’innovation. À l’échelle mondiale, les hommes ont 21 % de chances de plus que les femmes d’être en ligne – un écart qui dépasse 50 % dans les pays à faible revenu.
Mais même les pays les plus riches paient le prix des stéréotypes liés au genre et des préjugés hérités du passé. Dans le secteur des technologies, les hommes sont deux fois plus nombreux que les femmes. Dans le domaine de l’intelligence artificielle, la proportion s’élève à cinq contre une.
Les big data sont devenues un bien précieux et un élément essentiel à la prise des décisions politiques et économiques. Mais elles prennent rarement en compte les différences entre les genres – voire le genre féminin tout court.
Nous devrions tous être alarmés par le fait que des produits et services intègrent, dès leur conception, la marque de l’inégalité entre les genres et font entrer le patriarcat et la misogynie dans la sphère numérique. Les Silicon Valleys de ce monde ne doivent pas se transformer en vallées de la mort pour les droits des femmes.
Les décisions médicales fondées sur des données relatives au corps masculin peuvent être dangereuses lorsqu’elles s’appliquent à une femme. Pire, elles peuvent être mortelles.
La discrimination que subissent les femmes dans le domaine de la science et de la technologie est le résultat de siècles de patriarcat, d’inégalités et de stéréotypes néfastes. Les femmes ne représentent que 3 % des personnes récompensées par un prix Nobel dans les catégories scientifiques depuis 1901. Par ailleurs, les femmes en ligne, notamment les scientifiques et les journalistes, sont souvent la cible de discours haineux et d’agressions sexistes qui visent à les dénigrer et à les réduire au silence.
Mais elles continueront de faire entendre leur voix. Partout, les femmes et les filles réclament leurs droits, et leurs paroles résonnent dans le monde entier.
Nous devons agir sur plusieurs fronts pour faire en sorte que les femmes et les filles puissent contribuer pleinement au savoir universel sur les plans scientifique et technologique.
Nous devons faire tomber les barrières, qu’il s’agisse de données discriminatoires ou de stéréotypes qui détournent les filles des disciplines scientifiques dès leur plus jeune âge.
Les décideurs de tous bords doivent élargir la participation des femmes et leur accès aux plus hautes responsabilités dans le domaine de la science et de la technologie, au moyen de quotas si nécessaire.
Ils doivent être créatifs, élargir leur vivier de recrutement et sélectionner des candidatures en fonction des compétences requises. Ils doivent aussi être persévérants. L’égalité des genres n’arrivera pas toute seule : il faut en faire une priorité et une aspiration. Cette approche donne des résultats à l’ONU, où nous avons mis en place une stratégie pour la parité des genres au sein de notre personnel.
Nous devons également agir pour offrir aux femmes un environnement numérique sûr et mettre fin à l’impunité des auteurs d’agressions en ligne et des plateformes numériques qui leur permettent de perpétrer de tels actes.
L’Organisation des Nations Unies travaille avec les États, la société civile, le secteur privé et d’autres à l’élaboration d’un Code de conduite visant à réduire la malveillance et l’impunité qui règnent sur les plateformes numériques, tout en défendant la liberté d’expression.
Les droits des femmes ne sont pas un luxe dont nous pourrions nous passer en attendant d’avoir enrayé la crise climatique, mis fin à la pauvreté et créé un monde meilleur.
Investir en faveur des femmes et des filles est le moyen le plus sûr d’améliorer le sort de toutes les personnes, communautés et pays, et de mener à bien le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Ensemble, construisons un monde plus inclusif, plus juste et plus prospère pour les femmes et les filles, les hommes et les garçons, partout dans le monde.
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Histoire
13 mars 2023
Appui à la transition politique au Tchad
L'équipe de la Division de l'assistance électorale du Bureau des Nations Unies, dirigée par M. Akinyemi Adegbola et déployée à la demande du gouvernement, a commencé ce matin sa mission d'évaluation des besoins électoraux au Tchad. L'équipe tiendra une série de réunions avec les parties prenantes impliquées dans le processus des élections référendaires, ainsi que les partenaires techniques et financiers.
Au deux premiers jours, l'équipe de la mission d'évaluation des besoins électoraux a été reçue par le Premier Ministre de la transition M. Saleh Kebzabo. Et le ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Bonne gouvernance, M. Limane Mahamat et la secrétaire d'État au ministère de la Prospective économique et des Partenariats internationaux Mme Madeleine Alingué. Les discussions ont porté sur la nécessité de favoriser les conditions pour des élections transparentes, libres et démocratiques, et ce, à travers la mise en place d’un cadre de concertation politique ouvert à tous les partis politiques.
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13 mars 2023
Évaluation de solutions durables pour les catastrophes naturelles au Tchad
Durant son séjour, M. William S. Chemaly a rencontré les plus hautes autorités, notamment le Premier Ministre du Gouvernement de la Réconciliation Nationale, M. Saleh Kebzabo, les ministres sectoriels, à savoir Mme Amina Longoh Priscille, Ministre du Genre et de la Solidarité Nationale, Mme Madeleine Alingué, Secrétaire d’Etat au Ministère des Perspectives Economiques et des Partenariats Internationaux, et ainsi que les corps diplomatiques, les responsables des agences des Nations Unies, et les déplacés eux-mêmes vivant dans des sites de la ville de N'Djamena (Farcha Milezi) et de la province du Lac Tchad (le site de Kaya à Bol) et les sites de Kousserie 1 et 2 de Baga Sola).
L'objectif de la mission de M. Chemaly est d'avoir des échanges approfondis avec toutes les couches sociales du Tchad sur la mise en œuvre de l'agenda du Secrétaire Général concernant les déplacés internes.
Au Tchad, les causes de déplacement des communautés vers une autre localité sont souvent dues aux violences interethniques, aux attaques de bandits et également liées au changement climatique, à savoir les inondations qui ont fait fuir des centaines de milliers de personnes à travers le pays. Ces victimes sont principalement des femmes et des enfants, qui sont doublement exposés à la survie avec des logements de fortune et ne peuvent pas rentrer chez eux en toute sécurité et dignité. Malgré les efforts du gouvernement et de ses partenaires, certains sites ne bénéficient pas des services sociaux de base tels que l'accès à l'eau potable, aux soins de santé et à l'éducation.
Pour le gouvernement tchadien, les personnes déplacées ont, en tant que citoyens tchadiens, les mêmes droits que le reste de la population et n'ont pas de statut spécifique au regard du droit international comme les réfugiés qui se trouvent hors de leur pays sans aucune protection diplomatique ou consulaire. Cependant, en tant que personnes qui " ont été forcées ou contraintes de fuir ou de quitter leur lieu de résidence habituel, notamment en raison d'un conflit armé ou de violations des droits de l'homme ", elles sont soumises à des risques de protection particuliers. Pour le Premier Ministre du gouvernement de la réconciliation nationale M. Saleh Kebzabo « Cette visite renforce la conviction du Gouvernement sur l'ensemble des questions sociales. Car elles figurent sur le registre de ses priorités. » A-t-il déclaré.
Il convient également de noter que le déplacement forcé peut entraîner des conséquences différentes pour les personnes déplacées en fonction de leur âge, de leur sexe et d'autres caractéristiques de diversité. Par exemple, les personnes âgées et les personnes handicapées courent un risque accru d'abus et d'exploitation. Même si les femmes et les filles sont les plus visées par les violences sexuelles, les hommes et les garçons sont également des cibles, notamment dans les situations de détention arbitraire. Pour M. William S. Chemaly, Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour les solutions durables pour les personnes déplacées, le Tchad doit passer à l'échelle de l'assistance à l’étape de développement durable, tout en renforçant le mécanisme de prévention des conflits, et un appui aux personnes déplacées d’avoir une réinsertion sociale durable.
On note globalement au Tchad plus d’un million des personnes déplacées, parmi lesquelles :
577 237 refugiés
4225 demandeurs d’asile
381 289 déplacées internes
119 121 retournés tchadiens venant de la RCA et du Nigeria et 22 112 retournés des anciens refugiés.
Ils sont repartis dans 253 localités constituées sur 196 sites et 57 villages dans les provinces situées à l’Est pour les personnes venant du Soudan, au Sud pour les personnes venant de la République Centrafricaine, au Lac Tchad pour les personnes venant du Nigeria et aux alentours de N’Djamena pour ceux venant du Cameroun. Pour le cas spécifique des inondations de 2022, c’est plus de 1. 3 millions de personnes affectées dans 19 provinces de 23 que compte le Tchad.
Tous ces déplacés dépendent en grande partie de l’Aide Humanitaire. Pour apporter une réponse efficace aux besoins des déplacés, le Plan de Réponse Humanitaire de 2022 élaboré par le gouvernement et ses partenaires est estimé à 6.1 millions de personnes déplacées, parmi lesquels, 3.9 millions étaient en besoin d’assistance qui s’élève à $510.9 Millions USD d’où seulement 47% de fonds ont été mobilisés.
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Communiqué de presse
11 novembre 2022
La stabilisation communautaire pour renforcer le bien-être des populations dans le Nord du Tchad
Situées à plus de 20 kilomètres de Fada, chef-lieu de la province de l’Ennedi-Ouest dans l’extrême nord du Tchad, Innou 1 et 2 – qui combinent une population de près de 2 000 habitants, éprouvent depuis des années des défis majeurs d’accès à l’eau potable. « Nous ne pensions jamais avoir un château d’eau un jour à Innou 2 ! », s’est réjoui le chef du village d’Innou 2 où un château d’eau d’une capacité d’onze mètres cubes a été construit. Le château est équipé de dispositif solaire de pompage qui facilite le ravitaillement et la distribution de l’eau aux populations locales.« Jusqu’à maintenant nous buvions la même eau que nos animaux dans le puits mais maintenant nous avons de l’eau potable », ajoute le chef du village.
A Innou 1, un forage équipé d’un dispositif solaire et d'un grand bassin de stockage d'eau ont été réceptionnés par les autorités et communautés locales pour stimuler l’agriculture et le jardinage maraicher. Des semences, des outils maraîchers et divers produits phytosanitaires ont par ailleurs été remis aux groupements d’agriculteurs locaux afin de leur permettre d’intensifier leur production. A travers le Nord du Tchad, l’OIM, soutenue par le Ministère fédéral Allemand des Affaires étrangères, met en œuvre le projet « Balke – Sécurité et Stabilité dans le Nord du Tchad » qui réalise diverses actions visant à améliorer la sécurité humaine des populations, à stimuler le développement socioéconomique local, et à accroitre l'accès aux services sociaux de base ainsi qu'aux opportunités économiques pour les jeunes et les femmes.
Grâce au projet, plus de 111 jeunes ont reçu des formations certifiantes en technologie de l’information, électricité, menuiserie, couture et mécanique auto à travers le Centre de Formation Technique et Professionnelle de Faya réhabilité et équipé par l’OIM. Le projet a par ailleurs soutenu la construction et la réhabilitation de plusieurs structures sociales telles que des forages, des châteaux d’eau, des écoles, des centres de santé et des marchés communautaires afin de rapprocher les populations des services nécessaires à leur épanouissement.
« La stabilisation communautaire est essentielle car elle jette les bases d'un développement à long terme », dit Anne Kathrin Schaefer, Cheffe de mission de l'OIM au Tchad. « Notre approche privilégie la planification et le relèvement au niveau communautaire ainsi que les interventions à impact rapide pour rétablir les moyens de subsistance et l'accès aux services de base pour tous », ajoute-t-elle.
Pour plus d'informations, veuillez contacter François-Xavier Ada AFFANA, Responsable de la communication. Courriel : fadaaffana@iom.int.
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Communiqué de presse
04 août 2022
La nouvelle représentante du HCR présente ses lettres de créance aux autorités tchadiennes
La cérémonie symbolique a été suivie d’un entretien cordial et constructif entre la Représentante du HCR et la Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères, à l’intégration Africaine et aux Tchadiens de l’Etranger, Awatif El Tidjani Ahmed Koïboro. Au cours de cette audience, Madame Laura Lo Castro a salué « les relations privilégiées qui existent entre son Agence et les autorités tchadiennes ». Elle a réitéré « l’engagement du HCR de poursuivre aux côtés du gouvernement tchadien, les efforts pour la protection, l’assistance et la recherche des solutions durables en faveur des réfugiés, des autres populations déplacées et des communautés qui les accueillent ». L’occasion tout indiquée pour la nouvelle Représentante de féliciter le Tchad pour sa politique d’asile.
En réponse, la Secrétaire d’Etat a réitéré la tradition d’hospitalité et de solidarité du gouvernement et du peuple tchadien à l’égard des réfugiés ainsi que des Tchadiens en situation de déplacement forcé. Au sortir de l’audience, la fonctionnaire onusienne de nationalité italienne, a réitéré, au nom du Haut-Commissaire, à la presse tchadienne, la reconnaissance de son Agence pour les efforts et sacrifices consentis par le Tchad pour l’asile aux milliers de réfugiés vivant sur son territoire depuis plus de deux décennies. La nouvelle Représentante de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés était jusqu’à sa nomination Conseillère principale auprès du Service du changement et de la transformation au Siege de l’institution à Genève en Suisse.
Avec plus de 30 ans d'expérience dans le domaine humanitaire, Madame Laura Lo Castro a travaillé dans trois organisations humanitaires : PAM (Programme Alimentaire Mondial), UNRWA (l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) et HCR depuis 1994. Au Tchad, sur un total de 1 067 668 personnes relevant de la compétence du HCR au 31 juillet 2022, 584 828 sont des réfugiés et demandeurs d’asile. Cet effectif (réfugiés et demandeurs d’asile) qui représente environ 3,21% de sa population nationale, hisse le Tchad au rang des pays qui accueillent le plus grand nombre de réfugiés au monde.
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Communiqué de presse
23 mai 2022
125 tchadiens bénéficient du programme d’Aide au retour volontaire et à la réintégration de l’OIM
Le retour volontaire de ces tchadiens a été possible grâce à l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants et porte à 1 429 le nombre de tchadiens ayant bénéficié d’une aide au retour volontaire dans le cadre de cette initiative. Arrivés par vol spécial, on compte parmi le groupe de migrants de retour récemment accueillis 14 femmes et 10 enfants. Vaste pays enclavé d’Afrique centrale, le Tchad est une plaque tournante des migrations Africaines.
Ces dernières années, un nombre important de jeunes Tchadiens, poussés par la recherche de meilleures conditions de vie, risquent leurs vies sur les routes migratoires irrégulières. Des témoignages de migrants de retour ont révèlent des conditions de voyage dangereuses à travers le désert et des abus physiques et émotionnels subis aux mains de passeurs et de trafiquants. Pour ceux qui réussissent à arriver à une quelconque destination, les conditions de vie sont parfois précaires, avec certains travaillant sans contrat et dans des conditions d’exploitation.
Mis en œuvre depuis 2019 au Chad, l’Initiative conjointe est le premier programme complet visant à sauver des vies, à protéger et à aider les migrants le long des principales routes migratoires en Afrique. « Dans le cadre l’Initiative conjointe UE-OIM, l’OIM Tchad a aidé au retour 1 429 tchadiens bloqués en Libye, en Algérie, en Tunisie, au Maroc, au Soudan, au Niger, au Sénégal, au Mali, en Côte d’Ivoire, à rentrer en toute sécurité. Sur la même période, l’OIM a aussi aidé 1 941 migrants étrangers bloqués au Tchad à rentrer volontairement dans leurs pays d’origine », explique Jean-Claude Bashirahishize, Responsable de l'assistance et protection des migrants avec l’OIM au Tchad.
Le programme offre par ailleurs aux migrants de retour un appui à la réintégration qui inclut un soutien psychosocial, des formations qualifiantes, une orientation ou une aide en nature pour monter des projets socioéconomiques individuels, collectifs ou communautaires.
Pour plus d'informations, veuillez contacter François-Xavier Ada AFFANA, Responsable de la communication. Courriel : fadaaffana@iom.int
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Communiqué de presse
16 février 2022
L’Allemagne appuie la réponse d’urgence de l’OIM pour accompagner les Tchadiens retournés du Cameroun
Grâce à cette contribution et en coordination avec le Gouvernement Tchadien et les acteurs humanitaires, 300 ménages de retournés Tchadiens recevront des kits d’articles ménagers essentiels y compris des articles d’hygiène féminine, des bâches et des cordes pour la construction d’abris temporaires. Des structures sanitaires telles que les latrines, les points d’eau et des stations de lavage de mains seront par ailleurs installées dans le site d’accueil des retournés pour accroitre l’accès à l’eau et limiter la propagation des maladies telles que la COVID-19. Depuis août 2021, des affrontements intercommunautaires dans l’Extrême-Nord du Cameroun ont forcé des dizaines de milliers de personnes à trouver refuge au Tchad voisin. Parmi ces personnes, au moins 745 Tchadiens ont été identifiés suite à une évaluation rapide de l’OIM et de la Commission Nationale d'accueil de Réinsertion des Réfugies (CNARR). Ces Tchadiens vivaient au Cameroun mais ont dû fuir leurs villages après les affrontements. « Nous nous réjouissons de notre partenariat grandissant avec l’Allemagne pour accompagner les populations les plus vulnérables au Tchad », a dit Anne Schaefer, Cheffe de la Mission de l’OIM au Tchad. La République Fédérale d’Allemagne est l’un des partenaires clés de la réponse de l’OIM aux situations humanitaires d’urgence au Tchad. Depuis 2019, le partenariat entre l’OIM et l’Allemagne a permis d’apporter une aide humanitaire multiforme à plus de 29,000 personnes dans les provinces du Lac, de la Tandjilé et du Moyen-Chari. « Nous espérons que ce financement allemand contribuera à renforcer les efforts de l'OIM pour soutenir les retournés venus du Cameroun ainsi que les communautés d'accueil », a dit S.E. M. Dr Gordon Kricke, Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Tchad.
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Communiqué de presse
27 novembre 2021
Visite officielle de Dr Najat Maalla M'jid au Tchad
Après sept (7) Jours de travail au Tchad en étroite collaboration avec la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies, la Représentante Spéciale a eu des échanges très fructueux avec les plus hautes autorités de la République, les responsables des organisations de la société civile, la plateforme inter- confessionnelle, les ambassadeurs, l’équipe pays du système des Nations Unies, les bailleurs de fonds, la banque mondiale et le Fond Monétaire Internationale. La Représentante Spéciale a également visité des programmes et services dédiés aux enfants. La Représentante Spéciale a également participé au lancement de la campagne nationale « Oranger le Tchad » visant à mettre fin aux violences basées sur le genre.
Cette mission visait à renforcer la coopération entre le gouvernement du Tchad et le système des Nations Unies en vue d’accompagner le processus transitionnel en cours et de s’assurer que le développement, le bien-être et la protection des enfants contre toutes les formes de violences et d’exclusion sont dûment pris en compte.
La situation de la violence reste une réalité quotidienne pour bon nombre des enfants, filles et garçons au Tchad. Selon l'Enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) de 2019, 85,3% des enfants de 1 à 14 ans ont subi toute méthode de discipline violente. Ajouter à cela, 7% des filles âgées de 0 à 14 ans ont subi une forme quelconque de mutilation génitale féminine (MGF) ; 55% des femmes âgées de 20 à 49 ans se sont mariées ou ont contracté une union conjugale avant 18 ans ; Environ 57% des enfants d’âge primaire ne sont pas à l’école.
Cette tendance alarmante s’aggrave, du fait de l‘impact de la pandémie COVID19, des disparités et inégalités sociales, de l’insécurité alimentaire, des crises humanitaires et conflits, des changements climatiques, et de l’insécurité qui affectent le continent. Afin de pallier ces difficultés, le Gouvernement de la République du Tchad avec le soutien de ses partenaires a mis en œuvre de nombreuses actions pour prévenir et répondre aux violences faite aux enfants, mais beaucoup reste encore à faire.
Dr Najat Maalla M’jid a été reçue par le Président du Conseil Militaire de Transition, le Général Mahamat Idriss Deby où elle a félicité le Président pour son engagement personnel dans la lutte contre les violences faites aux enfants et basés sur le Genre. Lors de cette audience, le Président a réitéré son fort engagement et insisté sur la nécessité d’une approche intégrée et synergique et du renforcement du partenariat avec les Nations Unies pour la protection et la promotion des droits de l’enfant.
Lors de son audience avec le Président du Conseil National de Transition, la Représentante Spéciale a également plaidé pour la prise en compte de la protection des enfants et de leurs droits dans la nouvelle Constitution et dans le Plan National de Développement (PND). Elle a aussi souligné l’importance de la participation des enfants et des jeunes dans le processus du dialogue national inclusif.
Afin de prévenir et de mettre fin à toutes les violences à l’égard des enfants, de manière durable et effective, l’équipe pays du système des Nations Unies en appui au gouvernement suivant le plan cadre de coopération 2017-2022, met un accent particulier sur la question des violences faites aux enfants et la mutilation génitale féminine. « Avec le gouvernement nous agissons sur plusieurs fronts à la fois afin d’investir dans l’accès équitable à des services intégrés inclusifs, protecteurs et de qualité, adaptés aux enfants et au genre, incluant l’éducation, l’alphabétisation, l'apprentissage numérique, la protection, la santé physique et mentale, la santé reproductive, la justice, le soutien aux familles, la protection sociale durable pour les familles et les communautés vulnérables. » a déclaré la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies Mme Violette Kakyomya.
« Investir dans les enfants dès le plus jeune âge au Tchad ne peut pas attendre car les enfants ne sont pas seulement l’avenir, ils sont le présent et représentent un capital humain important. Investir dans les enfants contribuera grandement à la réalisation des Agenda 2030 et des Agenda africain 2040 et 2063. Les engagements politiques doivent être traduits en actions concrètes, durables, assorties des ressources humaines et financières requises, de système d’information et de mécanismes de redevabilité. Une mobilisation soutenue de tous les acteurs clés, y inclus les enfants et les jeunes est capitale, pour agir vite et mieux et de manière concertée.» a déclaré la Représentante Spéciale, Dr. Najat Maalla M’jid.
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