Histoire
07 avril 2025
Journée Mondiale de la Santé : Un appel à prioriser la Santé Maternelle et Néonatale pour un Avenir d'Espoir
Placée Sous le thème : « Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir », ce thème, relayée avec force par la représentante de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Tchad, Dr Blanche Anya, a retenti comme un appel vibrant aux gouvernements et aux acteurs de la santé à intensifier leurs efforts pour éradiquer les décès maternels et néonatals évitables. L'accent a été mis sur la nécessité impérieuse de placer la santé et le bien-être des femmes au cœur des priorités à long terme du pays. Dr Anya a souligné avec conviction l'urgence de cette action, insistant sur le fait que chaque décès maternel ou néonatal représente une tragédie évitable et un frein au développement de la nation. Son message a résonné avec les paroles du coordonnateur résident du Système des Nations-Unies au Tchad, Dr François Batalingaya, qui a clairement établi le lien indissoluble entre l'investissement dans la santé de la mère et de l'enfant et la garantie d'un avenir meilleur pour les générations à venir. Le Dr Batalingaya a mis en lumière les trois retards critiques qui continuent de peser lourdement sur la santé du couple mère-enfant au Tchad. Le retard dans la décision de chercher des soins, souvent lié à des facteurs socio-culturels et à un manque d'information, le retard d’accès aux structures de santé, exacerbé par l'éloignement géographique et le manque d'infrastructures adéquates, et enfin, le retard dans la prise en charge médicale, dû à un manque de personnel qualifié et de ressources disponibles. Ces trois délais forment un cercle vicieux qui met en péril la vie de nombreuses femmes et de leurs nouveau-nés. Si l'OMS a salué les avancées significatives réalisées dans le domaine de la santé maternelle et infantile, cette journée a servi de rappel solennel qu'un chemin considérable reste à parcourir. Cette réalité n'a pas échappé au ministre de la Santé publique et de la prévention, qui a lancé un appel pressant à investir davantage dans des interventions à haut impact. Reconnaissant l'urgence de la situation, il a affirmé que seules des actions ciblées et efficaces peuvent conduire à une réduction significative des taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile, qui demeurent des défis majeurs pour le Tchad. Cet événement a donc été bien plus qu'une simple commémoration. Il a été un moment de prise de conscience collective, un appel à l'action renouvelé et un engagement ferme à ne pas relâcher les efforts. Pour la Ministre d’Etat, Ministre de la Femme et de la Petite Enfance, Mme Amina Priscille Longoh : « La santé à la naissance n'est pas seulement un impératif humanitaire, mais aussi un investissement essentiel pour bâtir un avenir où chaque enfant a la chance de grandir et où chaque femme peut donner la vie en toute sécurité. Le Tchad, conscient des enjeux, se doit de traduire ces paroles en actions concrètes pour offrir un avenir véritablement plein d'espoir à sa population. » , filtered_html
