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Histoire
16 novembre 2022
Appel à agir au plus vite dans la province du Lac au Tchad
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Communiqué de presse
11 novembre 2022
La stabilisation communautaire pour renforcer le bien-être des populations dans le Nord du Tchad
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Allocution
24 octobre 2022
MESSAGE DU SECRETAIRE GENERAL DE L'ONU PUBLIÉ À L’OCCASION DE LA JOURNÉE DES NATIONS UNIES
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Les objectifs de développement durable au Tchad
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Tchad:
Histoire
16 juin 2021
Comprendre l’utilisation et l’impact des envois de fonds sur les ménages au Tchad
Cette étude, qui sera publiée dans le courant de l’année, est la première du genre à évaluer le « comportement en matière d’envois de fonds » dans le pays.
L’étude a interrogé plus de 800 ménages à N’Djamena, la capitale du Chad, pour savoir comment les envois de fonds sont envoyés par les membres de la diaspora tchadienne, comment ces envois de fonds sont utilisés par les ménages et quel est l’impact global des envois de fonds sur la situation économique des ménages. En outre, l’étude a cherché à comprendre les différences dans l’utilisation des envois de fonds entre les ménages dirigés par un homme et ceux dirigés par une femme. Il révèle qu’en moyenne par mois, un ménage de N’Djamena recevrait 125 302 Francs CFA (232,42 USD), soit 10% de plus que le revenu annuel moyen qui était de 113 807 Francs CFA (211,10 USD) en 2020, selon les statistiques nationales.
« C’est la preuve que les envois de fonds constituent effectivement une bouée de sauvetage vitale pour les ménages au Tchad, et un premier indice sur la relation importante entre les envois de fonds et le développement socio-économique »,a déclaré François-Xavier Ada, responsable des politiques à l’OIM au Tchad. Selon l’étude, les ménages qui reçoivent des envois de fonds bénéficient de meilleures conditions de vie que ceux qui ne les reçoivent pas. Plus précisément, les ménages qui reçoivent des envois de fonds sont plus souvent propriétaires de leur lieu de logement (66 %), sont plus connectés au réseau électrique (87 %) et ont plus accès à un téléphone mobile et à un compte bancaire que les ménages qui ne reçoivent pas de fonds.
En ce qui concerne la façon dont les versements sont transférés, l’étude révèle que les fonds sont transférés et reçus principalement (84 %) par des canaux « formels » (y compris les sociétés de transfert d’argent telles que Western Union, MoneyGram et Money Express), les banques (virements télégraphiques) et les bureaux de change. Seuls 23 % des ménages interrogés ont déclaré recevoir leurs fonds par des voies informelles telles que des services de transfert informels, des amis ou des parents, ou des agences de voyages. La préférence pour les canaux formels est justifiée par les ménages pour leur efficacité (49%), leur accessibilité (31%), leur faible coût (13%) et la familiarité (5 %). Pour les ménages recevant des envois de fonds par des canaux informels, le choix est justifié par la familiarité (35%), l’accessibilité (27%), l’efficacité (26%), et le faible coût (10%) des canaux informels.
Ces résultats montrent que dans le cas de N’Djamena, les choix des migrants en matière de circuits d’envois de fonds sont principalement influencés par l’efficacité, l’accessibilité et la familiarité, et pas nécessairement par le coût des transferts, comme on peut le suggérer ailleurs. « Cela suggère que l’inclusion financière et l’éducation peuvent jouer un rôle précieux pour accroître l’utilisation des canaux formels »,déclare François-Xavier Ada.
La fréquence des envois de fonds analysés dans l’étude montre que 78% des envois de fonds ont lieu dans un intervalle de moins de trois mois. 17% les reçoivent tous les six mois et enfin, 4% reçoivent des envois de fonds chaque année ou à d’autres intervalles. Il convient de noter que les ménages dirigés par une femme sont plus susceptibles de recevoir des envois de fonds (65 %) que les ménages dirigés par un homme (45 %). L’étude fournit également un premier aperçu de la façon dont les envois de fonds sont utilisés par les ménages. 68 % des répondants ont déclaré que les envois de fonds qu’ils ont reçus étaient principalement utilisés pour les dépenses générales liées au fonctionnement du ménage (autres que l’alimentation, la santé et l’éducation). Les prochaines priorités en matière de dépenses pour les envois de fonds sont la nourriture (61 %), les raisons sociales (58 %), la santé (46 %) et l’éducation (26 %).
La plupart (52 %) des ménages interrogés considéraient que les envois de fonds de manière modérée dans leur budget était modérément important et 6 % comme très importants. Cette importance est plus prononcée dans les ménages dirigés par des femmes, dont 39 % estiment que les envois de fonds sont « nécessaires » au budget du ménage, contre seulement 21 % des ménages dirigés par des hommes. « Bien que cette étude se limite à N’Djamena, elle offre pour la première fois un aperçu de la situation des envois de fonds au Tchad. Cependant, le Tchad est un pays aux dynamiques migratoires complexes qui varient d’une région à l’autre. À ce titre, davantage de recherches sont nécessaires pour mieux comprendre l’ampleur et les tendances du comportement des envois de fonds à travers le pays »,ajoute M. François-Xavier Ada. L’étude fait partie d’un projet financé par le Fonds de développement de l’OIM visant à mieux comprendre les envois de fonds au Tchad. En plus de l’étude sur les ménages, une enquête sur la diaspora sera menée pour identifier les motivations et les comportements de la diaspora en ce qui concerne les envois de fonds. Un guide des envois de fonds et de l’investissement à l’intention de la diaspora tchadienne sera également élaboré conjointement avec le Gouvernement tchadien.
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Histoire
02 mars 2021
“Les Nations Unies protègent les droits et le bien-être des réfugiés et des autres personnes qui ont été forcées de fuir”
La Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies et coordonnatrice humanitaire au Tchad, Madame Violette Kakyomya accompagnée des représentants du HCR, Monsieur Papa Kysma Sylla et de l’UNFPA, Dr Sennen Hounton, de la Chef de Bureau de OCHA au Tchad Madame Belinda Holdsworth, et des chefs de bureau du PAM, de l’OMS et de l’UNICEF a effectué une mission du 23 au 26 février 2021 dans la province du Ouaddaï. L’objectif de cette mission de terrain était d’apprécier les interventions multisectorielles des Agences des Nations Unies dans la province, d’échanger avec les autorités locales et apprécier la réponse du HCR et ses partenaires à l’afflux des nouveaux réfugiés soudanais. La Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies a rencontré les comités contre les violences sexuelles et sexistes (SGBV) et les groupes des pairs-éducateurs SGBV des camps de farchana (premier camp ouvert à l’Est du Tchad le 17 janvier 2004) et Kouchaguine-Moura (le dernier ouvert le 04 février 2019). « Les conséquences des violences sexuelles et sexistes sont dévastatrices. L’objectif principal des Nations Unies est de protéger les droits et le bien-être des réfugiés et des autres personnes qui ont été forcées de fuir » a déclaré la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies et coordonnatrice humanitaire au Tchad, Madame Violette Kakyomya marquant ainsi sa solidarité avec les survivantes. Toujours à Kouchaguine-Moura la Coordonnatrice résidente a remis des kits de dignité de base à quelques femmes membres du comité de femmes du camp. Ce kit est composé d’un minimum d’articles pour une femme dans des moments de vulnérabilité (savon, brosse à dent, serviette hygiénique, dentifrice, …). Avec le Gouverneur de la province du Ouaddaï, Madame Violette Kakyomya a essentiellement échangé sur les impacts positifs des programmes conjoints en faveur des réfugiés et de la population hôte. Ces programmes contribueront à améliorer davantage la cohabitation pacifique déjà existante, témoigne le Gouverneur, le General Brahim Seid Mahamat.
A Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaï et Farchana, Madame Violette Kakyomya a eu des échanges avec toutes les agences des Nations Unies et ONGs Nationales et internationales. Pour elle, les Nations Unies au Tchad opte pour le principe de partenariat de la Plateforme Humanitaire Globale qui établit des standards communs parmi tous les groupes humanitaires en matière d’égalité, de transparence, de complémentarité et de ciblage sur les résultats. Cet appel s'inscrit dans le cadre des consultations annuelles du HCR avec les ONG, coorganisées par le HCR et le Conseil international des agences bénévoles (ICVA). Au cours des echanges à Kouchaguine-Moura, Sarah, 27 ans a indiqué : « pour l’heure, je n’ai aucune intention de retourner au Soudan. Mon seul souci est de trouver une activité génératrice de revenu qui me permettra d’être autonome et de rester au Tchad ». À la fin de sa mission, la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies a visité le 25 février 2021 les points d’entrée des réfugiés soudanais à Adré (département d’Assoungah) et le site de transit avant leur transfert au camp de Kouchaguine-Moura (département de Ouara, à environ 170 Km de la frontière Tchad/Soudan). Elle a aussi participé au 8 -ème convoi de transfert des nouveaux réfugiés vers le camp de Kouchaguine-Moura.
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Histoire
16 novembre 2022
Appel à agir au plus vite dans la province du Lac au Tchad
La mission conjointe de l'équipe humanitaire pays, conduite par Mme Violette Kakyomya, Coordonnatrice humanitaire, y compris M. Idriss Bachar Aky, Directeur général du ministère des Affaires foncières, SEM Gordon Kricke, Ambassadeur de la République d'Allemagne, M. Dieudonné Bamouni, Chef de bureau OCHA, M. Joel Kakitsha, Coordonnateur d’urgence UNFPA, et M. Papy Kabwe, Chef de mission Intersos, s’est rendue dans la province du Lac et a constaté la mise en place du comité de gestion de crise liée aux inondations, créé par le gouverneur avec l’appui des humanitaires.
Plus de 45,000 personnes ont été affectées par les inondations pluviales dans la province du Lac. Avec la montée des eaux provenant du Chari, il est estimé que 100 000 autres personnes seront affectées, dont plusieurs d’entre elles qui vivent déjà sur des sites isolés et de fortune. En préparation, le comité de gestion de crise a identifié 8 sites potentiels pour accueillir les sinistrés, cependant un travail important d’aménagement des sites est nécessaire puisqu’il n’y a absolument rien sur place. A ce titre, une mission d’évaluation pour mieux appréhender les besoins multisectoriels d’urgence est en cours de planification.
Une fois rendu sur le terrain, les membres de la mission ont constatés que des sites spontanés était déjà occupés. Dans le site spontané de Yakoua, par exemple, les personnes déplacées n’ont reçu que des biscuits énergétiques et les kits d’hygiène pour femmes. Ils se contentent donc de construire des abris de fortunes et n’ont pas accès à des infrastructures sanitaires, ni d’hygiène.
A ce jour, selon le comité, sur les cinq départements de la province du Lac, les départements de Mandi et Kaya ont déjà été affectés. 25 localités ont été touchés, dont certains totalement disparu.
Le plan de réponse national aux inondations, qui nécessite 70 millions de dollars, n'est actuellement financé qu'à hauteur de 28 %. Tout le monde (Acteurs étatiques, acteurs humanitaire, acteur de développement et partenaires financiers) doit se mobiliser. Plus tard sera tard. C’est maintenant que ces personnes sinistrées du Lac ont urgemment besoin de notre assistance et de notre solidarité.
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Histoire
11 octobre 2022
« Prix régional genre du G5 Sahel »
Ce prix vise à promouvoir le genre dans les domaines de la sécurité et de la justice. A travers ce prix, les deux institutions souhaitent reconnaître les institutions, les femmes et les hommes champions du genre dans les domaines de la défense, de la sécurité et de la justice qui ont contribué, dans leurs pays et secteurs respectifs, à l'intégration active des femmes et à l'équilibre des genres dans l'exercice de leurs missions.
Au Tchad, le lancement officiel du prix a eu lieu jeudi 6 octobre dernier à la Maison de la Femme de N’Djamena. Prenant la parole, pour la circonstance, Mme Massalbaye Madjimngaye, coordonnatrice de la plateforme G5 Sahel, déclaré que dans la lutte contre l’extrémisme violent, la participation des femmes demeure faible dans les forces de défense et de sécurité également dans les forces mixtes et conjointes. Pour le représentant de la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies, Dr Jean-Bosco NDIHOKUBWAYO par ailleurs Représentant de l’OMS au Tchad, a indiqué que : « Les femmes contribuent efficacement au développement et au renforcement de la cohésion sociale dans leur milieu mais, elles n’ont pas la possibilité d’être visible, ni de de participer numériquement au sein des organes pour une meilleurs visibilité.
En lançant ce prix, l’ONUDC et G5 Sahel, souhaitent primer les femmes et les hommes ayant sensibiliser les populations et inciter les femmes en général à s’intéresser à ces différents nobles métiers.
Pour y participer, les candidatures doivent être soumises via le formulaire suivant : https://forms.office.com/r/n2KjNcZ793
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Histoire
29 septembre 2022
Visite officielle du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l'Afrique centrale (UNOCA), M. Abdou Abarry au Tchad
Le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l'Afrique centrale (UNOCA), M. Abdou Abarry, a entamé ce matin une visite officielle dans la capitale N'Djamena-Chad après avoir pris ses fonctions en septembre à Libreville. Le but de la mission est de rencontrer les autorités tchadiennes et aussi de transmettre l'appréciation du SG des Nations Unies M. Antonio Guterres pour tous leurs efforts visant à maintenir la stabilité et l'organisation du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS). A l’entame de sa visite aux autorités tchadiennes, M. Abdou Abarry, a rencontré ce matin le Haut Représentant de l’Union Africaine l’Ambassadeur Basile Ikouébée. Ensuite, Mme Awatif El Tidjani Ahmed Koiboro, Secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères. Les deux ont échangé sur la bonne coopération bilatérale entre le Tchad et l'ONU. M. Abdou Abarry a réaffirmé l'engagement de l'ONU à accompagner le Tchad dans la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) à l'horizon 2030.
Il faut rappeler que M. Abdou Abarry, de nationalité nigérienne, a occupé plusieurs postes importants au sein de l’administration de son pays, dont celui d’Ambassadeur auprès du Royaume de Belgique, avec accréditation en Grèce, au Luxembourg et aux Pays-Bas, ainsi qu’auprès des Bureaux des Nations Unies à Genève et à Vienne, de la Commission de l’Union européenne et du Groupe des États des Caraïbes et du Pacifique. Au moment de sa nomination le 28 juillet 2022, M. Abdou Abarry était Représentant permanent du Niger auprès des Nations Unies, à New York depuis juin 2019. Au niveau régional, il a servi comme Représentant spécial du Président de la Commission de l’Union africaine (UA) et Chef du Bureau de liaison de l’UA en République démocratique du Congo (2016 - 2019). Il a également dirigé le Bureau de liaison de l’UA auprès de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à Abuja, au Nigéria (2014 à 2016).
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21 septembre 2022
Tchad, célébration de la journée Internationale de la PAIX
Cette journée placée sous le haut patronage de S.E.M Mahamat Deby ITNO, Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République et Chef de l’État, est célébrée cette année au Tchad sous le thème : « METTRE FIN AU RACISME, BÂTIR LA PAIX ». Le Ministre d’État chargé de la Réconciliation Nationale et du Dialogue, représentant le Président de la République a lancé officiellement les activités marquant la célébration de cette journée en présence des Membres du Gouvernement de Transition, du corps diplomatique et des représentants des organisations internationales accrédités au Tchad, mais aussi des leaders religieux et traditionnels.
Pendant, la cérémonie ponctuée de prestations culturelles et artistiques, la Coordonnatrice du Secrétariat du (Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix) Peace Building Funds (PBF) Mme Uwimbabazi Appoline d’introduire que : ‘’Le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix a investi 33,8 millions d'USD soit (montant en FCFA) au Tchad pour appuyer 15 projets de consolidation de la paix mis en œuvre conjointement par 10 agences du système des Nations Unies et OSC au Tchad. Le portefeuille du PBF au Tchad se focalise sur les cinq thématiques (Prévention de l'extrémisme violent ; Renforcement de la gouvernance locale et la cohésion sociale ; Atténuation des conflits liés aux ressources naturelles et à la transhumance ; Autonomisation des femmes et des jeunes ; Appui à la transition pacifique et inclusive) à travers lesquels les projets PBF enregistrent les résultats prometteurs.’’
Pour les adolescents et jeunes, en transmettant leurs messages aux autorités, la paix, c’est aussi un état d’esprit, un certain comportement, un ensemble de valeurs, attitudes, comportements et modes de vie qui rejettent la violence et préviennent les conflits en s’attaquant à leurs racines par le dialogue et la négociation entre les individus, les groupes et les États. Pour eux, un Tchad uni dans la différence est possible. La diversité culturelle, loin d’être un obstacle à la paix, peut être un vecteur d’unité nationale. Dans la pluralité des identités, des souffrances et des histoires, chaque communauté peut trouver un narratif qui rejoint l’autre, de sorte à s’engager collectivement vers un futur apaisé.
Pour le Coordonnateur résident du système des Nations Unies par intérim, M. Jacques Boyer, par ailleurs Représentant Résident de l’UNICEF dans son adresse à l’assistance : ‘’la Journée Internationale de la Paix (JIP), décidée en 1981, pour promouvoir la paix fait partie intégrante des principaux buts de l’Organisation des Nations Unies en vertu de sa charte. Pour lui, Bâtir la paix est un travail sur le court, le moyen et le long terme. Le chemin vers la paix nécessite de la patience, de la vigilance, un haut sens du compromis et une volonté de faire de chaque tension le point de départ d’un nouveau dialogue.’’
En lançant officiellement la journée internationale de la paix, le Ministre d’État, chargé de la Réconciliation Nationale et du Dialogue M. Acheck Ibni Oumar a déclaré que : « la célébration de la Journée Internationale de la Paix, se manifeste au moment ou les travaux du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS), lancé le 20 aout dernier par S.E.M le Président du Conseil Militaire de Transition se poursuivent activement et inlassablement. Pour lui, en organisant le DNIS est une étape essentielle pour la conduite d’une transition apaisée, débouchant sur des élections libres et transparentes et des institutions démocratiques, stables et efficaces.
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Histoire
08 août 2022
Les politico-militaires ont signé ce 08 aout 2022, l'accord de paix de Doha.
Le gouvernement de transition et une trentaine de mouvements politico-militaires ont signé ce 8 août l'accord de paix de Doha, après cinq mois de pourparlers sous la médiation du Qatar.
L'accord prévoit plusieurs engagements de part et d'autre :
- Un cessez-le-feu général qui entre en vigueur dès la signature de l'accord ;
- Le Conseil militaire de transition (CMT) s'engage à n'entreprendre aucune opération militaire ou de police contre les mouvements politico-militaires signataires ;
- Les mouvements s'engagent à n'entreprendre aucune intrusion, action armée ou attaque de quelque nature que ce soit contre le CMT. ;
- Les parties conviennent de la mise en route d'un programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) ;
- L'adoption et l'application d'une loi d'amnistie pour toutes les condamnations liées aux participations aux rébellions et/ou atteintes à la sûreté de l'État ;
- mesures visant à assurer la sécurité physique des membres des mouvements politico-militaires signataires, de leurs biens et de leurs proches, à leur retour au Tchad ;
- Renoncement définitif à la lutte armée et au recours à la violence sous toutes ses formes ;
- Arrêter le recrutement des nouveaux combattants et déclarer les effectifs réels, notamment des armes ;
- Libération réciproque des forces de défense et de sécurité et des combattants faits prisonniers lors des différents affrontements ;
- L'inscription à l'agenda du Comité d'organisation du dialogue national inclusif de 20 questions dont la réforme de l'armée, la révision de la charte de transition, l'inéligibilité des membres des organes de transition aux premières élections post-transition.
L'accord mentionne la tenue dans les meilleurs délais à N'Djamena du dialogue national inclusif dont les résolutions seront contraignantes.
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Communiqué de presse
11 novembre 2022
La stabilisation communautaire pour renforcer le bien-être des populations dans le Nord du Tchad
Situées à plus de 20 kilomètres de Fada, chef-lieu de la province de l’Ennedi-Ouest dans l’extrême nord du Tchad, Innou 1 et 2 – qui combinent une population de près de 2 000 habitants, éprouvent depuis des années des défis majeurs d’accès à l’eau potable. « Nous ne pensions jamais avoir un château d’eau un jour à Innou 2 ! », s’est réjoui le chef du village d’Innou 2 où un château d’eau d’une capacité d’onze mètres cubes a été construit. Le château est équipé de dispositif solaire de pompage qui facilite le ravitaillement et la distribution de l’eau aux populations locales.« Jusqu’à maintenant nous buvions la même eau que nos animaux dans le puits mais maintenant nous avons de l’eau potable », ajoute le chef du village.
A Innou 1, un forage équipé d’un dispositif solaire et d'un grand bassin de stockage d'eau ont été réceptionnés par les autorités et communautés locales pour stimuler l’agriculture et le jardinage maraicher. Des semences, des outils maraîchers et divers produits phytosanitaires ont par ailleurs été remis aux groupements d’agriculteurs locaux afin de leur permettre d’intensifier leur production. A travers le Nord du Tchad, l’OIM, soutenue par le Ministère fédéral Allemand des Affaires étrangères, met en œuvre le projet « Balke – Sécurité et Stabilité dans le Nord du Tchad » qui réalise diverses actions visant à améliorer la sécurité humaine des populations, à stimuler le développement socioéconomique local, et à accroitre l'accès aux services sociaux de base ainsi qu'aux opportunités économiques pour les jeunes et les femmes.
Grâce au projet, plus de 111 jeunes ont reçu des formations certifiantes en technologie de l’information, électricité, menuiserie, couture et mécanique auto à travers le Centre de Formation Technique et Professionnelle de Faya réhabilité et équipé par l’OIM. Le projet a par ailleurs soutenu la construction et la réhabilitation de plusieurs structures sociales telles que des forages, des châteaux d’eau, des écoles, des centres de santé et des marchés communautaires afin de rapprocher les populations des services nécessaires à leur épanouissement.
« La stabilisation communautaire est essentielle car elle jette les bases d'un développement à long terme », dit Anne Kathrin Schaefer, Cheffe de mission de l'OIM au Tchad. « Notre approche privilégie la planification et le relèvement au niveau communautaire ainsi que les interventions à impact rapide pour rétablir les moyens de subsistance et l'accès aux services de base pour tous », ajoute-t-elle.
Pour plus d'informations, veuillez contacter François-Xavier Ada AFFANA, Responsable de la communication. Courriel : fadaaffana@iom.int.
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Communiqué de presse
04 août 2022
La nouvelle représentante du HCR présente ses lettres de créance aux autorités tchadiennes
La cérémonie symbolique a été suivie d’un entretien cordial et constructif entre la Représentante du HCR et la Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères, à l’intégration Africaine et aux Tchadiens de l’Etranger, Awatif El Tidjani Ahmed Koïboro. Au cours de cette audience, Madame Laura Lo Castro a salué « les relations privilégiées qui existent entre son Agence et les autorités tchadiennes ». Elle a réitéré « l’engagement du HCR de poursuivre aux côtés du gouvernement tchadien, les efforts pour la protection, l’assistance et la recherche des solutions durables en faveur des réfugiés, des autres populations déplacées et des communautés qui les accueillent ». L’occasion tout indiquée pour la nouvelle Représentante de féliciter le Tchad pour sa politique d’asile.
En réponse, la Secrétaire d’Etat a réitéré la tradition d’hospitalité et de solidarité du gouvernement et du peuple tchadien à l’égard des réfugiés ainsi que des Tchadiens en situation de déplacement forcé. Au sortir de l’audience, la fonctionnaire onusienne de nationalité italienne, a réitéré, au nom du Haut-Commissaire, à la presse tchadienne, la reconnaissance de son Agence pour les efforts et sacrifices consentis par le Tchad pour l’asile aux milliers de réfugiés vivant sur son territoire depuis plus de deux décennies. La nouvelle Représentante de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés était jusqu’à sa nomination Conseillère principale auprès du Service du changement et de la transformation au Siege de l’institution à Genève en Suisse.
Avec plus de 30 ans d'expérience dans le domaine humanitaire, Madame Laura Lo Castro a travaillé dans trois organisations humanitaires : PAM (Programme Alimentaire Mondial), UNRWA (l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient) et HCR depuis 1994. Au Tchad, sur un total de 1 067 668 personnes relevant de la compétence du HCR au 31 juillet 2022, 584 828 sont des réfugiés et demandeurs d’asile. Cet effectif (réfugiés et demandeurs d’asile) qui représente environ 3,21% de sa population nationale, hisse le Tchad au rang des pays qui accueillent le plus grand nombre de réfugiés au monde.
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Communiqué de presse
23 mai 2022
125 tchadiens bénéficient du programme d’Aide au retour volontaire et à la réintégration de l’OIM
Le retour volontaire de ces tchadiens a été possible grâce à l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants et porte à 1 429 le nombre de tchadiens ayant bénéficié d’une aide au retour volontaire dans le cadre de cette initiative. Arrivés par vol spécial, on compte parmi le groupe de migrants de retour récemment accueillis 14 femmes et 10 enfants. Vaste pays enclavé d’Afrique centrale, le Tchad est une plaque tournante des migrations Africaines.
Ces dernières années, un nombre important de jeunes Tchadiens, poussés par la recherche de meilleures conditions de vie, risquent leurs vies sur les routes migratoires irrégulières. Des témoignages de migrants de retour ont révèlent des conditions de voyage dangereuses à travers le désert et des abus physiques et émotionnels subis aux mains de passeurs et de trafiquants. Pour ceux qui réussissent à arriver à une quelconque destination, les conditions de vie sont parfois précaires, avec certains travaillant sans contrat et dans des conditions d’exploitation.
Mis en œuvre depuis 2019 au Chad, l’Initiative conjointe est le premier programme complet visant à sauver des vies, à protéger et à aider les migrants le long des principales routes migratoires en Afrique. « Dans le cadre l’Initiative conjointe UE-OIM, l’OIM Tchad a aidé au retour 1 429 tchadiens bloqués en Libye, en Algérie, en Tunisie, au Maroc, au Soudan, au Niger, au Sénégal, au Mali, en Côte d’Ivoire, à rentrer en toute sécurité. Sur la même période, l’OIM a aussi aidé 1 941 migrants étrangers bloqués au Tchad à rentrer volontairement dans leurs pays d’origine », explique Jean-Claude Bashirahishize, Responsable de l'assistance et protection des migrants avec l’OIM au Tchad.
Le programme offre par ailleurs aux migrants de retour un appui à la réintégration qui inclut un soutien psychosocial, des formations qualifiantes, une orientation ou une aide en nature pour monter des projets socioéconomiques individuels, collectifs ou communautaires.
Pour plus d'informations, veuillez contacter François-Xavier Ada AFFANA, Responsable de la communication. Courriel : fadaaffana@iom.int
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Communiqué de presse
16 février 2022
L’Allemagne appuie la réponse d’urgence de l’OIM pour accompagner les Tchadiens retournés du Cameroun
Grâce à cette contribution et en coordination avec le Gouvernement Tchadien et les acteurs humanitaires, 300 ménages de retournés Tchadiens recevront des kits d’articles ménagers essentiels y compris des articles d’hygiène féminine, des bâches et des cordes pour la construction d’abris temporaires. Des structures sanitaires telles que les latrines, les points d’eau et des stations de lavage de mains seront par ailleurs installées dans le site d’accueil des retournés pour accroitre l’accès à l’eau et limiter la propagation des maladies telles que la COVID-19. Depuis août 2021, des affrontements intercommunautaires dans l’Extrême-Nord du Cameroun ont forcé des dizaines de milliers de personnes à trouver refuge au Tchad voisin. Parmi ces personnes, au moins 745 Tchadiens ont été identifiés suite à une évaluation rapide de l’OIM et de la Commission Nationale d'accueil de Réinsertion des Réfugies (CNARR). Ces Tchadiens vivaient au Cameroun mais ont dû fuir leurs villages après les affrontements. « Nous nous réjouissons de notre partenariat grandissant avec l’Allemagne pour accompagner les populations les plus vulnérables au Tchad », a dit Anne Schaefer, Cheffe de la Mission de l’OIM au Tchad. La République Fédérale d’Allemagne est l’un des partenaires clés de la réponse de l’OIM aux situations humanitaires d’urgence au Tchad. Depuis 2019, le partenariat entre l’OIM et l’Allemagne a permis d’apporter une aide humanitaire multiforme à plus de 29,000 personnes dans les provinces du Lac, de la Tandjilé et du Moyen-Chari. « Nous espérons que ce financement allemand contribuera à renforcer les efforts de l'OIM pour soutenir les retournés venus du Cameroun ainsi que les communautés d'accueil », a dit S.E. M. Dr Gordon Kricke, Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Tchad.
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Communiqué de presse
27 novembre 2021
Visite officielle de Dr Najat Maalla M'jid au Tchad
Après sept (7) Jours de travail au Tchad en étroite collaboration avec la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies, la Représentante Spéciale a eu des échanges très fructueux avec les plus hautes autorités de la République, les responsables des organisations de la société civile, la plateforme inter- confessionnelle, les ambassadeurs, l’équipe pays du système des Nations Unies, les bailleurs de fonds, la banque mondiale et le Fond Monétaire Internationale. La Représentante Spéciale a également visité des programmes et services dédiés aux enfants. La Représentante Spéciale a également participé au lancement de la campagne nationale « Oranger le Tchad » visant à mettre fin aux violences basées sur le genre.
Cette mission visait à renforcer la coopération entre le gouvernement du Tchad et le système des Nations Unies en vue d’accompagner le processus transitionnel en cours et de s’assurer que le développement, le bien-être et la protection des enfants contre toutes les formes de violences et d’exclusion sont dûment pris en compte.
La situation de la violence reste une réalité quotidienne pour bon nombre des enfants, filles et garçons au Tchad. Selon l'Enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) de 2019, 85,3% des enfants de 1 à 14 ans ont subi toute méthode de discipline violente. Ajouter à cela, 7% des filles âgées de 0 à 14 ans ont subi une forme quelconque de mutilation génitale féminine (MGF) ; 55% des femmes âgées de 20 à 49 ans se sont mariées ou ont contracté une union conjugale avant 18 ans ; Environ 57% des enfants d’âge primaire ne sont pas à l’école.
Cette tendance alarmante s’aggrave, du fait de l‘impact de la pandémie COVID19, des disparités et inégalités sociales, de l’insécurité alimentaire, des crises humanitaires et conflits, des changements climatiques, et de l’insécurité qui affectent le continent. Afin de pallier ces difficultés, le Gouvernement de la République du Tchad avec le soutien de ses partenaires a mis en œuvre de nombreuses actions pour prévenir et répondre aux violences faite aux enfants, mais beaucoup reste encore à faire.
Dr Najat Maalla M’jid a été reçue par le Président du Conseil Militaire de Transition, le Général Mahamat Idriss Deby où elle a félicité le Président pour son engagement personnel dans la lutte contre les violences faites aux enfants et basés sur le Genre. Lors de cette audience, le Président a réitéré son fort engagement et insisté sur la nécessité d’une approche intégrée et synergique et du renforcement du partenariat avec les Nations Unies pour la protection et la promotion des droits de l’enfant.
Lors de son audience avec le Président du Conseil National de Transition, la Représentante Spéciale a également plaidé pour la prise en compte de la protection des enfants et de leurs droits dans la nouvelle Constitution et dans le Plan National de Développement (PND). Elle a aussi souligné l’importance de la participation des enfants et des jeunes dans le processus du dialogue national inclusif.
Afin de prévenir et de mettre fin à toutes les violences à l’égard des enfants, de manière durable et effective, l’équipe pays du système des Nations Unies en appui au gouvernement suivant le plan cadre de coopération 2017-2022, met un accent particulier sur la question des violences faites aux enfants et la mutilation génitale féminine. « Avec le gouvernement nous agissons sur plusieurs fronts à la fois afin d’investir dans l’accès équitable à des services intégrés inclusifs, protecteurs et de qualité, adaptés aux enfants et au genre, incluant l’éducation, l’alphabétisation, l'apprentissage numérique, la protection, la santé physique et mentale, la santé reproductive, la justice, le soutien aux familles, la protection sociale durable pour les familles et les communautés vulnérables. » a déclaré la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies Mme Violette Kakyomya.
« Investir dans les enfants dès le plus jeune âge au Tchad ne peut pas attendre car les enfants ne sont pas seulement l’avenir, ils sont le présent et représentent un capital humain important. Investir dans les enfants contribuera grandement à la réalisation des Agenda 2030 et des Agenda africain 2040 et 2063. Les engagements politiques doivent être traduits en actions concrètes, durables, assorties des ressources humaines et financières requises, de système d’information et de mécanismes de redevabilité. Une mobilisation soutenue de tous les acteurs clés, y inclus les enfants et les jeunes est capitale, pour agir vite et mieux et de manière concertée.» a déclaré la Représentante Spéciale, Dr. Najat Maalla M’jid.
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