Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA) édition 2021
14 octobre 2021
La FAO et le PAM attirent l’attention sur la nécessité de soutenir la transformation vers des systèmes agroalimentaires.
La pandémie de covid-19 a montré l’urgence d’un changement de direction. À cause d’elle, les exploitants agricoles – qui déjà se débattaient face aux phénomènes climatiques variables et extrêmes – ont eu encore plus de mal à vendre leurs récoltes, et la pauvreté croissante fait que de plus en plus les personnes qui vivent en ville ont recours aux banques alimentaires et que des millions de personnes font appel aux aides alimentaires d’urgence. Sous le thème “Agir pour l'avenir. Améliorer la production, la nutrition, l'environnement et les conditions de vie.” la Journée mondiale de l’alimentation -le 16 octobre- appelle cette année à la solidarité mondiale pour aider les populations, surtout les plus vulnérables, à faire face aux crises multiples et rendre les systèmes alimentaires plus résilients et plus robustes. En prélude à cette journée, le Gouvernement du Tchad, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) rappellent que le nombre de personnes touchées par la faim dans le monde est en lente augmentation depuis 2014. Le rapport de l’Etat de la Sécurité Alimentaire et de la Nutrition dans le monde montre également que le fardeau de la malnutrition sous toutes ses formes est un défi qui demeure. La célébration de cette journée est l’occasion pour le Gouvernement de la République du Tchad de renouveler son engagement à atteindre les objectifs de développement durable qui vise à éliminer la faim et d’attirer l’attention sur la nécessité de soutenir la transformation vers des systèmes agroalimentaires plus efficaces, inclusifs, résilients et durables en vue de garantir l’accès de tous à des aliments sains et nutritifs. Il faut noter que 14 pour cent de la nourriture que nous produisons est perdue et 17 pour cent est gaspillée. Il suffit d’ajouter à cela les autres facteurs de stress que sont, notamment, les ravageurs et les maladies, les catastrophes naturelles, la perte de biodiversité, la destruction des habitats et les conflits, pour mesurer l’ampleur de la tâche qu’il nous faut accomplir, à savoir satisfaire les besoins alimentaires croissants de la population mondiale tout en réduisant les incidences des systèmes agroalimentaires sur l’environnement et le climat. Selon Marc Mankoussou, Représentant Adjoint de la FAO, avant même que la covid-19 ne mette en lumière la vulnérabilité de nos systèmes agroalimentaires, des centaines de millions de personnes souffraient déjà de la faim, et leur nombre a augmenté l’année dernière pour atteindre 811 millions. Pourtant, à l’échelle mondiale, la quantité de nourriture produite est suffisante pour nourrir toute l’humanité ce qui justifie le choix du thème de la JMA 2021 : « Agir pour l'avenir. Améliorer la production, la nutrition, l'environnement et les conditions de vie ». Ces quatre améliorations représentent la contribution de la FAO aux ODD et autres objectifs de haut niveau souhaités. Elles reflètent les dimensions économique, sociale et environnementale interconnectées des systèmes agroalimentaires. Madame Kamougué Déné-Assoume, Ministre du Développement Agricole a indiqué pour sa part qu’au, Tchad, en dépit de la contre-performance mondiale, il est encourageant de noter que la population sous-alimentée a diminué. Il convient de souligner que le Gouvernement de la République du Tchad s’est engagé pour la mise en œuvre des objectifs du développement durable. La vision faim-zéro de la FAO à laquelle adhère le Gouvernement du Tchad ne peut être une réalité que si les efforts sont mutualisés autour de l’objectif commun, c’est-à-dire l’atteinte de la souveraineté alimentaire et nutritionnelle. |